Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Inauguration de l’Unité de thérapie cellulaire et génétique

Projet initié en 1998 au CHU de Nice, l'Unité de Thérapie Cellulaire et Génique (UTCG) offre aux patients l'accès à de nouvelles approches de thérapies cellulaires et géniques. Ces traitements pourraient rapidement représenter des alternatives thérapeutiques de pointe concernant la médecine reconstructive, le traitement des cancers, les maladies inflammatoires chroniques.

Projet initié en 1998 au CHU de Nice, l’Unité de Thérapie Cellulaire et Génique (UTCG) offre aux patients l’accès à de nouvelles approches de thérapies cellulaires et géniques. Ces traitements pourraient rapidement représenter des alternatives thérapeutiques de pointe concernant la médecine reconstructive, le traitement des cancers, les maladies inflammatoires chroniques.

Les activités concernées

Les activités de recherche clinique concernant le développement d’approches d’immunothérapies cellulaires sont fondées sur le transfert au patient de lymphocytes (lymphothérapie). Parmi les applications cliniques, un premier projet réalisé en partenariat avec la start-up TX Cell basée à Sophia-Antipolis a pour objectif le traitement de la maladie de Crohn, et un projet en cours d’élaboration avec le Centre de lutte contre le cancer Antoine Lacassagne (CAL) propose de traiter les cancers ORL associés à certains virus.

Les activités de production clinique de cellules
Les services d’hématologie du CHU et du CAL notamment requièrent la disponibilité d’une unité de thérapie cellulaire pour poursuivre leurs activités de greffe hématologique. L’UTCG regroupera prochainement les personnels de l’Etablissement Français du Sang et du CHU habilités à pratiquer ces techniques, l’ensemble permettant de prendre en charge les autogreffes de cellules souches hématopoïétiques pour le traitement des Hémopathies malignes. Dans ce cadre, l’unité assurera la congélation de cellules dans des poches, puis leur conservation et leur décongélation pour les autogreffes, les allogreffes de moelle osseuse et de sang placentaire.

Un environnement propice
Les atouts du CHU de Nice sont réels avec la localisation de l’UTCG à l’hôpital Pasteur, lieu où se situe la Faculté de Médecine qui regroupe des laboratoires de recherche fondamentale de haut niveau pouvant élaborer des projets de thérapie cellulaire en partenariat avec les services cliniques du CHU (dermatologie, chirurgie digestive, hématologie, centre de références pour la prise en charge des maladies neuromusculaires, etc) ou du Centre Antoine Lacassagne.

Les nombreux partenariats engagés autour de ces projets avec des unités de recherche INSERM et CNRS, l’Etablissement Français du Sang (EFS) Alpes Méditerranée, l’AFM, le Généthon… ; la présence à Sophia-Antipolis notamment, de nombreux laboratoires pharmaceutiques désireux de bénéficier de partenariats forts avec le CHU pour développer des projets innovants a permis la construction de l’unité.

Au-delà des fonds engagés par le CHU, d’autres subventions ont été allouées par de nombreux financeurs : l’AFM, le Conseil Régional, le Conseil Général, la Ligue contre le Cancer, l’ARC…

Valorisation des activités, partenariats avec l’industrie et sociétés de biotechnologie
Il est envisagé de produire des cellules à usage non clinique pour une utilisation industrielle (contrats de partenariats avec les industriels) ou à des fins de recherche (prestation pour les Instituts de recherche).
L’ensemble pourrait ainsi conduire à déposer des brevets, licences, ou faire reconnaître des savoirs faire niçois aux échelons nationaux, européens et internationaux.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

CHU de Saint-Etienne : 40 centres maladies rares labellisés

Le mois dernier a eu lieu la Journée internationale des maladies rares. L’occasion pour le CHU de Saint-Etienne d’annoncer la labellisation pour cinq ans de quarante centres d’expertise, tous dédiés à la prise en charge de ces pathologies. Une décision ouvrant la voie à de nouvelles perspectives en termes de prise en charge et de suivi des patients.

Au CHU de Nîmes, on veille à la qualité du sommeil

Ce mois de mars a été marqué par la 24e Journée internationale du sommeil, encadrée au CHU de Nîmes par le service des Troubles du Sommeil et Acupuncture et l’Institut national du Sommeil et de la Vigilance (INSV). L’occasion pour ces deux acteurs de revenir sur les gestes simples à mettre en place pour favoriser un bon sommeil, notamment l’activité physique.