Inauguration du Centre national de ressources et de résilience au CHU de Lille

Le vendredi 22 février, à l'occasion de la journée européenne des victimes, Nicole Belloubet, ministre de la Justice et Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé inaugureront le Centre national de ressources et de résilience (CNRR) au CHU de Lille.

Le vendredi 22 février, à l’occasion de la journée européenne des victimes, Nicole Belloubet, ministre de la Justice et Agnès Buzyn , Ministre des Solidarités et de la Santé inaugureront le Centre national de ressources et de résilience (CNRR) au CHU de Lille.
Les deux ministres ont annoncé la création du Centre national de ressources et de résilience (CNRR) ainsi que la mise en place des 10 unités de consultations spécialisées pour la prise en charge des psycho-traumatismes lors des assises européennes des associations d’aide aux victimes et de victimes le 5 novembre dernier. Elles ont signé la convention constitutive le 25 janvier et le centre sera donc tout prochainement opérationnel.

Ce centre, à caractère interministériel (6 ministères sont impliqués) et pluridisciplinaire, rassemblera toute la recherche sur le psycho-traumatisme, permettra de dynamiser les travaux des chercheurs sur cette thématique, de rayonner à l’échelle internationale, de former les professionnels à la détection du psycho-traumatisme et pour les spécialistes, à sa prise en charge. Il pourra également, en lien avec la Haute autorité de santé, labelliser certaines bonnes pratiques. 

Nicole Belloubet, garde des Sceaux, ministre de la Justice, et Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé se rendront au sein du Centre Hospitalier Universitaire (« CHU ») de Lille le vendredi 22 février, de 14 h 30 à 17 h 00.

Dans ce cadre, elles visiteront les locaux qui accueillent le Centre National de Ressource et de Résilience (« CN2R ») du CHU de Lille ainsi que l’Unité Médico-Judiciaire (« UMJ ») de l’hôpital Salengro

A lire également : Psychotraumatisme : un centre national de ressources et de résilience co-pilotés par Lille et l’AP‐HP

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

Dossier : l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC)

L’Accident Vasculaire Cérébral touche 150 000 personnes par an. Responsable de 110 000 hospitalisations selon le ministère de la santé, cet arrêt soudain de la circulation sanguin à l’intérieur du cerveau représente la troisième cause de décès chez l’homme et deuxième chez la femme, soit au total 30 000 décès par an. En France, plus de 500 000 Français vivent avec des séquelles suite à un AVC.

AVC : la promesse d’une prise en charge en moins de dix minutes

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Coup d’oeil sur le métier d’infirmière formatrice

Isabelle Teurlay-Nicot est infirmière formatrice auprès des aides-soignants à l’IMS (Institut des Métiers de la Santé) du CHU de Bordeaux. Un métier qui ne se limite pas seulement à la notion d’apprentissage. En juillet dernier, elle a accepté de revenir sur cette profession ou se mêlent expertise médicale et pédagogie.

Hépatite C : à Strasbourg, Frédéric Chaffraix dirige le service qui l’a soigné

C’est tout près de l’hôpital Civil (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) que nous avons croisé la route de Frédéric Chaffraix, Responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace (SELHVA). Ce service, l’homme de 42 ans le connaît bien. Car avant d’en prendre la tête – lui qui n’est pas médecin -, Frédéric l’a côtoyé en tant que patient, après avoir vécu vingt-trois ans, et sans le savoir, avec le virus de l’hépatite C. Rencontre.