Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Inauguration du plateau technique h3-Guy Lazorthes de l’hôpital Rangueil

Lancé dans d’ambiteux programmes de modernisation-reconstruction, le CHU de Toulouse vient d’inaugurer le plateau technique de l’hôpital de Rangueil, première étape d’une restructuration d’ampleur de l’offre de soins entre les deux principaux sites soignants, Purpan* au nord Rangueil Larrey au sud. Rangueil aura une vocation chirurgicale lourde à dominante carcinologique, tandis que l’offre de soins de Larrey sera organisée autour de la prise en charge ambulatoire.

Lancé dans d’ambiteux programmes de modernisation-reconstruction, le CHU de Toulouse vient d’inaugurer le plateau technique de l’hôpital de Rangueil, première étape d’une restructuration d’ampleur de l’offre de soins entre les deux principaux sites soignants, Purpan* au nord Rangueil Larrey au sud. Rangueil aura une vocation chirurgicale lourde à dominante carcinologique, tandis que l’offre de soins de Larrey sera organisée autour de la prise en charge ambulatoire.
Avec sa façade de terre cuite et de béton, le nouveau bâtiment de 13 000m² à l’architecture aérienne abrite le plateau technique h3-Guy Lazorthes de l’hôpital Rangueil, 20 blocs opératoires dont 2 dédiés aux urgences, le service des grands brûlés de 7 lits dont un pour les urgences et une unité de réanimation de 26 lits qui sera ouverte début 2012. Edifié devant l’entrée des urgences et le hall d’accueil de l’hôpital, le plateau est relié aux autres sites d’hospitalisation par des circuits en sous-sols. Son parvis offre un accès facilité à l’hôpital. 
Les nouvelles organisations et les avancées techniques retenues améliorent la qualité des soins, le confort des personnes soignées et les conditions de travail des personnels
Au bloc, les salles d’opérations sont mutualisées et peuvent être configurées en fonction des programmes opératoires de la journée. Le matériel est apporté sur tables roulantes. Il entre et sort, ce qui facilite le nettoyage. Une salle regroupant deux espaces opératoires (2 salles) sera dotée d’imagerie per opératoire pour un enseignement « en direct ».

Les salles sont équipées des dernières technologies d’éclairage opératoire à Leds qui garantit une faible consommantion électrique, une très faible émission de chaleur, aucune émission IR et UV. Autres avantages : une très longue durée de vie, la possibilité d’être éteint et allumé sans délai et très fréquemment et surtout une température de couleur ajustable pour discriminer au mieux les tissus et organes sur lesquels on travaille.

A chaque étage de bloc opératoire 15 postes de surveillance post-interventionnelle (SPI) répondent aux besoins de l’activité chirurgicale.
Les espaces de réanimation sont équipés de lève-malades intégrés pour un plus grand confort des patients, mais aussi pour améliorer les conditions de travail du personnel médical.

Le traitement de l’air est assuré par 50 centrales de traitement d’air adaptées aux zones à ambiance maitrisée différentes pour chacun des 20 blocs, salles de réveil associées, 33 chambres (26 lits de réanimation, des 7 lits de brûlés) et autres locaux.
Le nouveau bâtiment porte le nom du Doyen Guy Lazorthes, Professeur d’anatomie et de neurochirurgie, Doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Toulouse de 1958 à 1970, il fut à l’origine de la création à Rangueil d’une faculté (1967) et de l’hôpital (1975), réunis sur un même site pour la première fois en France.
Données repères
Equipe d’architectes : Art & Build et Séquences
Calendrier du chantier
6 décembre 2004 : le Conseil d’Administration (CA) valide le déploiement d’activités du CHU sur l’Institut Universitaire du Cancer de Langlade, le regroupement du pôle digestif et la réalisation d’un plateau technique sur le site de l’hôpital Rangueil.
4 janvier 2006 : le jury s’est réuni et a retenu à l’unanimité l’équipe constituée autour de son mandataire Art & Build associé aux cabinets d’architectes AUA, Séquences et aux bureaux d’études Trouvin, Coppée Courtois et Sotec.
9 octobre 2006 : le CA valide l’Avant-Projet Définitif (APD) de l’opération.
Janvier 2008 : début des travaux
Janvier 2011 : Début de la mise en service du bâtiment avec installation du centre des grands brûlés du troisième étage
Mi-juin 2011 : blocs opératoires du premier étage
Début juillet : blocs opératoires du deuxième étage
Premier semestre 2012 : service de réanimation du quatrième étage
Coût du chantier
Bâtiment h3-Guy Lazorthes valeur finale toutes dépenses confondues : 63 M€
Equipements : 8 M€
*Purpan abritera la Clinique Pierre Paul Riquet et le bâtiment Urgence-Réanimation-Médecine.  Plus d’information sur la construction de la clinique Pierre-Paul Riquet, cœur du nouveau Purpan

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Première greffe française de larynx : récit d’une performance lyonnaise

Pour la première fois en France, un larynx a été greffé sur une femme les 2 et 3 septembre dernier. Deux mois et demi après cette opération spectaculaire qui a mobilisé douze chirurgiens issus des Hospices Civils de Lyon et autres CHU français durant vingt-sept heures, le CHU lyonnais communique sur le sujet. Quant à la patiente âgée de 49 ans, elle pourrait retrouver durablement l’usage de la parole vingt ans après l’avoir perdue.

Etudes de Médecine : Romuald Blancard ou l’un des visages de l’ouverture du 2e cycle à la Réunion

Depuis septembre, il fait partie de la première promotion d’étudiants en médecine de quatrième année de La Réunion. Pour Réseau CHU, Romuald Blancard a accepté de nous parler de l’ouverture du deuxième cycle des études médicales sur son île, mais pas seulement. Son parcours atypique, son stage en psychiatrie, ses rêves jamais trop grands etc. ont été abordés dans les locaux du nouveau campus bioclimatique de Sainte-Terre. Sans langue de bois.

Le CHU de La Réunion a pris la vague rose

La seizième édition de la Run Odysséa Réunion s’est tenue les 4 et 5 novembre sur le site de l’Étang-salé, dans l’ouest de la Réunion, et ce malgré une météo capricieuse qui a bien failli compromettre l’opération. 275 000 euros ont été récoltés. Un succès auquel est associé le CHU de la Réunion, partenaire pour la première fois cette année, et dont le baptême de l’eau a été placé sous le signe de la prévention. Reportage.