Suite à l’incendie s’est déclaré le jeudi 22 novembre peu après minuit au sein du service de réanimation toxicologique de l’hôpital Lariboisière, au premier étage d’un bâtiment Gallien, l’AP-HP a fait savoir que "grâce l’extrême réactivité et à l’implication des personnels aucune victime n’est à déplorer" selon Mireille Faugère, Directrice générale et Loïc Capron, président de la CME.
Le départ de feu s’est produit dans un local de service et est resté circonscrit à ce seul local. L’ensemble des systèmes de sécurité incendie a bien fonctionné.
Quinze patients étaient présents dans le service de réanimation à l’heure de l’évènement. Ils ont immédiatement été pris en charge par les équipes du SAMU de Paris avec l’appui des autres SAMU, et transférés dans d’autres services soit au sein de l’hôpital Lariboisière, soit dans d’autres établissements. Les patients du service de réanimation toxicologique sont à présent en sécurité. Il n’y a pas eu d’incidence directe de l’incendie, ni pour les patients hospitalisés dans les étages supérieurs, ni pour les personnels.
Les conditions de retour au fonctionnement normal du service de réanimation de l’hôpital Lariboisière sont en cours d’évaluation, de même que le fonctionnement des services situés au dessus du service concerné, la nécessité d’évacuer des patients n’est pas écartée à ce stade, par sécurité.
Première greffe française de larynx : récit d’une performance lyonnaise
Pour la première fois en France, un larynx a été greffé sur une femme les 2 et 3 septembre dernier. Deux mois et demi après cette opération spectaculaire qui a mobilisé douze chirurgiens issus des Hospices Civils de Lyon et autres CHU français durant vingt-sept heures, le CHU lyonnais communique sur le sujet. Quant à la patiente âgée de 49 ans, elle pourrait retrouver durablement l’usage de la parole vingt ans après l’avoir perdue.