Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Innovation dans le traitement des fractures du bassin

Le traitement des fractures du bassin par vissage percutané est certainement le résultat d'une précieuse collaboration entre radiologues et chirurgiens des services de radiologie et de traumatologie du CHU de Nice.

Cette technique raccourcit l’hospitalisation et la période de convalescence. Le retour à la vie active est fortement accéléré, la rééducation est moins longue. Elle est en outre plus précise ce qui permet une consolidation plus anatomique associant confort et économies importantes.

Les suites opératoires sont simples

En l’absence de lésion sévère des membres inférieurs ou de la colonne vertébrale, le blessé peut s’asseoir dès le surlendemain de l’opération et se tenir debout avec aide, au bout de 4 à 5 jours. Le séjour en chirurgie peut donc durer environ une semaine.
Outre, l’aspect humain, les conséquences économiques sont considérables puisque ce séjour est diminué de 25 à 30 jours.
Les traitements classiques sont :
– le traitement chirurgical complexe, risqué, réservé de ce fait aux fractures à grand déplacement et aux troubles neurologiques.
– Le traitement orthopédique impose un alitement strict, durant 4 à 6 semaines, particulièrement inconfortable mais aussi à l’origine de complications cutanées (escarres), rénales, pulmonaires et vasculaires parfois graves.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Violences : fin de l’omerta à l’hôpital

La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.