Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Innovation en imagerie radiologique : un système dédié à l’orthopédie

Le CHU de Bordeaux est le premier établissement de santé en France à acquérir le nouveau système d'imagerie radiologique EOS ultra low dose 2D|3D. Conçu par la société biospace med, il est installé depuis le 15 juin sur le site du groupe hospitalier Pellegrin du pôle d'imagerie médicale du CHU de Bordeaux. Dédié à l'imagerie ostéoarticulaire et à l'orthopédie, il permet d'étudier en position debout l'ensemble du squelette en délivrant une faible irradiation (10 fois moins).

Le CHU de Bordeaux est le premier établissement de santé en France à acquérir le nouveau système d’imagerie radiologique EOS ultra low dose 2D|3D. Conçu par la société biospace med, il est installé depuis le 15 juin sur le site du groupe hospitalier Pellegrin du pôle d’imagerie médicale du CHU de Bordeaux. Dédié à l’imagerie ostéoarticulaire et à l’orthopédie, il permet d’étudier en position debout l’ensemble du squelette en délivrant une faible irradiation (10 fois moins).

Le principe innovant en matière de détection est issu des travaux du Prix Nobel de Physique Georges Charpak ; il a été développé de façon expérimentale à l’hôpital Saint-Vincent de Paul (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris), puis en collaboration avec l’ENSAM en matière de reconstruction tridimensionnelle.
Le CHU de Bordeaux a décidé de doter les pôles imagerie médicale, pédiatrie et orthopédie-traumatologie du système EOS, solution numérique performante.

« Avec un tel équipement, nos équipes médicales peuvent étudier de manière précise les déformations de la colonne vertébrale (scolioses, déséquilibres antérieurs), les articulations des hanches, des genoux et des chevilles en charge…. Cet appareil permet ainsi d’évaluer et de choisir le traitement le plus approprié (traitement chirurgical des déformations rachidiennes, vertébroplastie…). Il apporte également une véritable valeur ajoutée en matière de recherche dans la mesure où la position debout est essentielle pour apprécier l’état de l’appareil locomoteur » commente le Pr Jean-Marc VITAL, chef de service de Chirurgie orthopédique et traumatologique B.

En outre, ce nouveau système permet de limiter les doses d’irradiation et répond ainsi à une inquiétude exprimée de façon croissante par les patients et les familles. De plus, il est en accord avec les recommandations européennes visant à maîtriser et réduire les doses délivrées.

Caractéristiques du système

– il reconstruit l’enveloppe tridimensionnelle du système osseux sans irradiation additionnelle et permet sur ce modèle la mesure d’indices cliniques nécessaires à l’orthopédie.

– il réalise à basse dose d’irradiation (environ 10 fois inférieure à du film standard) deux images radiologiques planes digitales face/profil, simultanées, d’un patient en position debout ou assise.

Activité estimée au CHU de Bordeaux – Service d’imagerie médicale

. 1850 patients par an
. Proportion : 2/3 d’adultes et 1/3 d’enfants
. Prépondérance des explorations rachidiennes

Les domaines d’exploration sont essentiellement
– rachis (scoliose, étude du disque intervertébral…)
– membres inférieurs (pangonogrammes, articulations de hanche, genou et cheville en charge
– analyse posturale globale

Les images obtenues sont utilisées à des fins de diagnostic, de traitement chirurgical (arthrodèses, prothèses) ou de suivi de traitement (corset).

Comment ça marche ?

– Le patient est exploré par balayage de deux ensembles tubes à rayons X / détecteurs. Ce système permet d’obtenir simultanément des images de face et de profil, de la tête aux pieds.

– La durée d’un cliché rachis est de 5 à 10 secondes, d’un corps entier de moins de 25 secondes.

– La ou les images sont affichées sur le poste manipulateur avec un réglage automatique de niveaux pour une bonne visualisation.

– Un post-traitement secondaire permet une visualisation volumique en 3D des structures osseuses assurant ainsi une meilleure évaluation des déformations rachidiennes dans les 3 plans de l’espace.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”