Interdiction de fumer au CHU à compter du 1er février 2007

Le décret n° 2006-1386 du 15 novembre 2006 impose l'interdiction de fumer dans tous les lieux fermés et couverts qui accueillent du public ou qui constituent des lieux de travail. Les établissements de santé et les établissements d'enseignement publics ne pourront pas conserver d'emplacements mis à la disposition des fumeurs. Le CHU de Rennes appliquera cette mesure à compter du 1er février 2007, comme le prévoit la réglementation, dans tous ses services ainsi que dans les instituts d'enseignement et de formation.

Le décret n° 2006-1386 du 15 novembre 2006 impose l’interdiction de fumer dans tous les lieux fermés et couverts qui accueillent du public ou qui constituent des lieux de travail. Les établissements de santé et les établissements d’enseignement publics ne pourront pas conserver d’emplacements mis à la disposition des fumeurs.
Le CHU de Rennes appliquera cette mesure à compter du 1er février 2007, comme le prévoit la réglementation, dans tous ses services ainsi que dans les instituts d’enseignement et de formation.

Au CHU de Rennes, un comité de prévention du tabagisme a été constitué il est la commission médicale d’établissement, d’un médecin du travail, d’un cadre de l’institut de formation en soins infirmiers, de représentants de la Mutuelle nationale des hospitaliers, de représentants du CHSCT et de la directrice adjointe de la direction du personnel et des écoles.

Une de ses missions est d’assurer la mise en place de cette réforme et de veiller à l’accompagnement des personnels et patients concernés.

Les actions qui seront mises en oeuvre au CHU dans le cadre de l’application du décret du 15 novembre 2006 sur l’interdiction de fumer sont les suivantes
– fermeture des espaces fumeurs au 1er février 2007 et suppression des cendriers existants à l’intérieur des bâtiments. Des affiches d’information seront disposées à ces endroits fin janvier. Ces affiches sont réalisées par le ministère de la Santé et par l’équipe de tabacologie, avec l’aide de la cellule communication, pour informer les patients qu’ils peuvent trouver une aide auprès de l’équipe de tabacologie ;
– mise en place d’une signalisation rappelant le principe de l’interdiction de fumer. Cette signalisation est prévue par le ministère de la Santé ; elle sera installée aux entrées et dans les halls d’établissements, au SAS des urgences, aux bureaux des entrées, aux entrées de services et de consultations, dans les instituts de formation et enseignement, etc. ;
– accompagnement des personnels et des patients concernés par cette mesure :
la consultation de tabacologie est à disposition des personnels et des patients s’ils souhaitent arrêter de fumer, ou pour les aider à gérer au mieux cette nouvelle situation ;
une campagne d’information sera organisée sur l’existence de cette équipe de tabacologie au sein du CHU afin que les personnels travaillant auprès de patients fumeurs sachent qu’ils ont un interlocuteur au CHU pour les aider à faire face au problème lié au tabac ;
un dépliant a été réalisé sur le thème de la « prise en charge de la dépendance tabagique chez les patients hospitalisés », avec des conseils sur l’utilisation des substituts nicotiniques. Il sera remis à l’ensemble des soignants.

Le CHU a déposé deux projets auprès de l’Institut national du cancer, qui les a retenus et a donné son accord pour accorder des fonds à l’établissement. Ces projets concernent la mise en oeuvre de consultations d’aide à la désaccoutumance tabagique pour les femmes enceintes et l’amélioration de la prise en charge des fumeurs hospitalisés.
L’opération « Ce mois-ci j’arrête » destinée aux professionnels du CHU qui souhaitent arrêter de fumer, sera reconduite en 2007, après un bilan positif en 2006.
Une journée « portes ouvertes » de la consultation de tabacologie a été mise en place à destination du grand public pour rencontrer l’équipe qui assure cette consultation, mesurer la dépendance des fumeurs et leur taux de monoxyde de carbone, se renseigner sur les différentes aides existantes pour arrêter de fumer et consulter les panneaux de l’exposition de l’Office français du tabagisme.

Le gouvernement prévoit aussi des mesures d’accompagnement
– à partir du 1er février, la Caisse nationale d’assurance maladie remboursera les substituts nicotiniques à hauteur de 50 euros au maximum par an (cela correspond environ à un mois de traitement) ;
– le développement des consultations de tabacologie : doublement des consultations, recrutement et formation des personnels pour assurer ces consultations ;
– mise en place d’une plate-forme téléphonique (08 25 30 93 10) et du site internet Tabac Info Service (www.tabac-info-service.fr).

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