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Journée nationale des hépatites : mobilisation du CHR

"Sensibiliser le plus grand nombre au dépistage, à la prévention, notamment par la vaccination, informer sur la prise en charge et les traitements mais aussi les avancées de la recherche" Tel est l'enjeu de la Journée nationale des hépatites qui se tiendra le 19 janvier 2008. Associée à cette démarche, l'équipe médicale et soignante du service d'hépatologie du CHR de Metz-Thionville organise des actions d'information de proximité...

« Sensibiliser le plus grand nombre au dépistage, à la prévention, notamment par la vaccination, informer sur la prise en charge et les traitements mais aussi les avancées de la recherche » Tel est l’enjeu de la Journée nationale des hépatites qui se tiendra le 19 janvier 2008.

Associée à cette démarche, l’équipe médicale et soignante du service d’hépatologie du CHR de Metz-Thionville organise des actions d’information de proximité en relation étroite avec la Fédération nationale des Pôles de référence et Réseaux Hépatites (FPRH), l’Association Française pour l’Etude du Foie (AFEF), l’Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les Hépatites virales (ANRS), l’Association Nationale des Généralistes pour la Recherche et l’Etude des Hépatites Chroniques (ANGREHC) et les associations de malades représentées par SOS Hépatites.

Au programme un stand d’information animé par l’équipe soignante de la consultation d’hépatologie et l’après-midi, réunion publique consacrée à la prévention de l’hépatite B, au dépistage, aux bases du traitement de l’hépatite C, aux perspectives thérapeutiques et à l’accompagnement du patient. Les spécialistes Docteurs A. Jacquier, JJ Raabe, M. Reville répondront aux questions du public.
Pour plus d’information Secrétariat d’Hépatologie – CHR Metz-Thionville Hôpital ND de Bon Secours Metz – 03.87.55.39.84 – href= »mailto:m.touati@chr-metz-thionville.fr »

Sur le site de Thionville de 9h à 16h stand d’information, exposition, diffusion des micro-trottoirs pour le grand public en présence de médecins spécialistes, et de l’équipe soignante, de patients – Salle du Manège – Pour toute information, joindre le secrétariat d’Hépato-Gastro-Entérologie au 03 82 55 83 58.

Mieux connaître les hépatites

Mauvaise nouvelle : En France, 280 821 personnes sont touchées par une hépatite B chronique responsable d’environ 1 500 décès par an et près 221 386 personnes sont porteuses chroniques d’une hépatite C à l’origine de 2 600 décès*. Plus de la moitié des personnes contaminées par le virus de l’hépatite B et le tiers des personnes contaminées par le virus de l’hépatite C ignorent qu’elles sont porteuses du virus. (*BEH / 25 décembre 2007)

Bonne nouvelle « nous possédons désormais des traitements très efficaces contre ces maladies », explique le Pr Jean-Pierre Zarski, Président de la Fédération nationale des pôles et réseaux hépatites (FPRH) et chef du service d’hépato-gastro-entérologie au CHU de Grenoble.

Hépatite B

Transmission
Le virus de l’hépatite B se transmet principalement par voies sexuelle et sanguine, mais aussi par le lait maternel. En fait ce virus est très contagieux (beaucoup plus que le sida). Il est aussi très résistant, en particulier à l’éther ou à l’alcool. La transmission du virus peut se faire lors de rapports sexuels (vaginal, buccogénital, anal) avec une personne porteuse du virus ; à l’occasion du partage de matériels utilisés pour l’usage de drogues (seringues, aiguilles, paille pour sniff…) ; lors d’une grossesse (transmission du virus de la mère à l’enfant) ; en cas de tatouage, piercing, acupuncture effectuées dans de mauvaises conditions d’hygiène ; à l’occasion de partage de matériel de rasage, d’une brosse à dents, d’un coupe-ongles… Enfin, il existe un risque – aujourd’hui extrêmement faible – de contracter ce virus au cours d’une intervention opératoire (ou un examen médical nécessitant d’inciser la peau).

Symptômes et évolution
Les manifestations sont très variables. Il peut survenir une fatigue, une perte d’appétit, des douleurs articulaires, une jaunisse… Neuf fois sur dix, le virus est éliminé naturellement. Mais une fois sur dix une hépatite chronique s’installe, qui peut alors évoluer vers une fibrose, puis une cirrhose ou un cancer du foie. Beaucoup plus rare et particulièrement grave : l’hépatite fulminante qui survient plus souvent chez les enfants.

Traitement
On dispose aujourd’hui de deux grands types de médicaments : l’interféron pégylé et des antiviraux. S’il est encore impossible de guérir d’une hépatite B, ces traitements permettent tout de même de stabiliser deux-tiers des patients. La réplication du virus est bloquée ainsi que l’évolution de la maladie, empêchant ainsi d’éventuelles graves complications. Le traitement doit être pris au long cours.
A titre préventif, il existe un vaccin contre le virus de l’hépatite B recommandé chez les nourrissons et inscrit dans le calendrier vaccinal ainsi que chez les personnes exposées au risque de contamination.

Hépatite C

Transmission
Elle se fait par le sang (ou par le partage de matériel contaminé). En France, depuis les dispositions sanitaires prises en 1992, tout risque de transmission de ce virus par transfusion sanguine (ou dérivés de produits sanguins) est pratiquement éliminé. Par contre, des hépatites peuvent encore se déclarer aujourd’hui chez des personnes transfusées avant cette date.
Désormais, la transmission de ce virus s’effectue principalement parmi les utilisateurs de drogues injectables, ou à sniffer (par du matériel contaminé). Les transmissions virales par voie sexuelle (avec des pratiques traumatiques) sont possibles mais rares, tout comme lors d’une grossesse d’une mère infectée à l’enfant. Il y a aussi un risque de contamination en utilisant un rasoir, une brosse à dents… d’une personne porteuse du virus. Tout comme pour l’hépatite B, il existe un risque très faible de contracter ce virus au cours d’une intervention opératoire (ou examen médical nécessitant d’inciser la peau). Ce risque était plus élevé avant 1997.

Symptômes et évolution
Dans la grande majorité des cas, les personnes infectées ne présentent aucun symptôme. Parfois, elles souffrent d’une fatigue, d’une jaunisse, d’une perte d’appétit… Certaines personnes guérissent spontanément. Malheureusement, 60 à 70 % des personnes contaminées par le virus de l’hépatite C développent une hépatite chronique. Et 20 à 30 % d’entre elles risquent d’évoluer vers une cirrhose ou un cancer du foie.

Traitement
Il repose aujourd’hui sur l’association de deux médicaments. Généralement, durant six mois à un an (voire un peu plus): interféron pégylé (une injection souscutanée/ semaine) + ribavirine (en comprimés tous les jours). Grâce à ces médicaments, on parvient à guérir 50 à 60 % des patients. Pour être plus précis, la durée du traitement et son efficacité dépend du génotype du virus (il existe plusieurs types de virus C qui sont plus ou moins difficiles à traiter).

Coordonnées des services de communication
Véronique Defloraine 03 87 55 79 04 ou 06 77 07 30 14
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