Fièvre, courbatures, céphalées…Le vaccin très attendu d’AstraZeneca présente des effets secondaires annoncés et sans gravité mais qui peuvent entraîner un arrêt de travail. Pour éviter trop d’absences simultanées du personnel de soin, l’Agence nationale de sécurité du médicament préconise d’échelonner la vaccination dans les établissements.
Alors que la vaccination du personnel hospitalier a commencé le 6 février avec le produit d’AstraZeneca, l’ANSM a pointé lors de son point hebdomadaire du 11 février la réception de «149 déclarations de pharmacovigilance mentionnant des syndromes grippaux souvent de fortes intensités (fièvre élevée, courbatures ou céphalées)». La plupart de ces cas ont été recensés chez des agents de soins, âgés en moyenne de 34 ans. L’Agence précise du reste qu’à ce jour, «il n’y a pas eu de déclarations équivalentes dans d’autres pays».
Une information a été adressée à l’ensemble des établissements de santé avec la recommandation d’une vaccination échelonnée du personnel d’un même service ou d’une même équipe, afin d’éviter trop d’absences simultanées et de prendre ainsi le risque de perturber le système de santé.
Plusieurs hôpitaux auraient déjà suspendu l’utilisation de ce nouveau vaccin, à l’instar du centre hospitalier de Saint-Lô dans la Manche.
Dix-neuf projets de recherche hospitalo-universitaires dévoilés au CHU Healthtech Connexion Day
A l’occasion de la deuxième édition du CHU Healtech Connexion Day, qui s’est tenu à Marseille le 20 novembre dernier et rassemblé près de huit-cents personnes, dix-neuf projets lauréats de recherche hospitalo-universitaires (RHU) ont été annoncés. La majorité d’entre-eux ont été directement coordonnés par un CHU.