Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

L’AP-HP appelle des médecins généralistes en renfort pour désengorger les urgences

L’AP-HP propose à des médecins généralistes de participer à des consultations non programmées, en lien avec les équipes des services d’accueil d’urgence, pour des patients relevant des soins de 1er recours.
L’AP-HP  propose à des médecins généralistes de participer à des consultations non programmées, en lien avec les équipes des services d’accueil d’urgence, pour des patients relevant des soins de 1er recours. 
Dans un contexte d’activité croissante dans les services d’urgences, l’AP-HP lance un appel à candidatures pour plusieurs de ses hôpitaux et propose à des médecins libéraux et à des structures de soins de 1er recours (maisons de santé, centres de santé notamment) d’assurer des consultations de médecine générale non programmées dans l’enceinte des hôpitaux  
Ces consultations seront proposées aux patients qui se présentent aux urgences et qui ne nécessitent pas une prise en charge médicale urgente mais relèvent de soins de 1er recours.
Les premiers appels à candidatures concernent les services d’accueil des urgences des hôpitaux Antoine-Béclère (Clamart – 92), Tenon (Paris 20ème), Lariboisière (Paris 10ème) et Bicêtre (Le Kremlin-Bicêtre – 94).

2000 «médecins partenaires»

En 2016, l’AP-HP lançait le programme «médecins partenaires»  pour faciliter l’accès des médecins de ville à l’offre de soins hospitalière avec une meilleure information sur l’organisation des services et la mise en œuvre de numéros de téléphone d’accès direct aux spécialistes hospitaliers. Depuis l’été 2019, l’AP-HP propose aux plus de 2000 membres «médecins partenaires», une liste de numéros dédiés, sur une application mobile «Direct AP-HP» assurant un contact permanent avec un médecin senior de l’hôpital et permettant d’organiser, lorsque c’est possible, certaines admissions directes en hospitalisation. Le programme leur permet également de prendre rendez-vous en ligne en consultation pour vos patients, y compris sur la base de créneaux dédiés dans certains services.

Des partenariats «ville-Hôpital» de plus en plus nombreux

En juillet 2017, l’AP-HP et la ville de Gennevilliers signaient la première convention d’affiliation entre le CHU et un centre de santé témoignant ainsi de l’importance de ces relations ville/hôpital pour l’organisation de la prise en charge des patients. Marquant la poursuite de ce partenariat innovant entre la médecine de ville et la médecine hospitalière initié en 2017, de nouveaux accords de coopération ont été signés à l’été 2019 entre l’AP-HP et le Centre Municipal de Santé de Gennevilliers.
Pour l’ensemble de l’AP-HP en 2018, 21 hôpitaux et l’Hospitalisation à domicile étaient impliqués dans 61 coopérations en cours ou en projet avec 52 structures de ville différentes (centres de santé, maisons de santé pluri-professionnelles…).
L’AP-HP et des structures de ville bénéficient depuis novembre 2018 de 12 postes d’assistants partagés et accueilleront, à partir du 1er novembre 2019, 36 médecins spécialistes et généralistes à temps partagé supplémentaires dans le cadre d’appels à candidatures lancés par l’ARS IDF.

Des projets innovants de prise en charge des patients

En septembre 2019, une première maison de santé pluridisciplinaire réunissant une équipe de médecins, sages-femmes et infirmiers a ouvert dans l’enceinte de l’hôpital Claude-Bernard, à proximité immédiate du service d’urgences de l’hôpital Bichat. 
Dans le cadre des appels à projets au titre de l’article 51, l’AP-HP coopère avec de nombreux professionnels de ville autour de projets innovants de prise en charge des patients, d’organisation et de financement des parcours de soins et notamment avec les CPTS des 13e et 14e arrondissements de Paris pour le projet IPEP (incitation à la prise en charge partagée).
Son établissement d’Hospitalisation à Domicile (HAD) a accueilli près de 800 patients en moyenne chaque jour en 2018. Il assure au domicile des patients 24h/24 et 7j/7 des soins hospitaliers dans les mêmes conditions de qualité et de sécurité qu’à l’hôpital sur prescription d’un médecin hospitalier ou de ville. 

Renforcer les coopérations pour les soins non programmés

Cet appel à candidatures vise à poursuivre et renforcer ces coopérations dans le domaine spécifique de l’accueil de patients pour des soins non programmés.
De manière pilote et dans des territoires où cela est pertinent, l’AP-HP propose des locaux au sein de ses hôpitaux pour des médecins d’exercice libéral individuel ou en groupe ainsi qu’à des organismes médicaux, afin de leur permettre d’exercer au plus près des services d’urgence et de renforcer ainsi l’offre de soins non programmés.
Les candidats retenus devront, en contrepartie, verser une redevance d’occupation. L’activité pourra être menée à titre principal ou à titre secondaire.
Ce projet s’organisera en fonction de l’offre présente sur le territoire et en lien avec les acteurs du premier recours. Ainsi, des patients qui relèvent principalement de la médecine générale et qui se dirigent vers un service d’urgence alors que leur état de santé ne le nécessite pas, pourraient être réorientés, s’ils l’acceptent, vers ces consultations de médecine générale non programmées. 
Ce projet s’inscrit dans la perspective d’une cohérence et d’une complémentarité de l’offre territoriale, tenant compte à la fois de l’offre actuellement présente, des coopérations ville-hôpital existantes et du rôle essentiel que sont amenées à y jouer les communautés professionnelles territoriales de santé. Afin d’adapter au mieux l’offre à la situation locale, il sera proposé, pour chaque appel à candidatures,  à la CPTS du territoire, quand elle existe, de répondre directement ou de participer à l’analyse des candidatures qui seront reçues.
Les médecins, exerçant en individuel ou en groupe, ainsi que les organismes médicaux, trouveront les appels à candidatures sur: aphp.fr 

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

CHU de Saint-Etienne : 40 centres maladies rares labellisés

Le mois dernier a eu lieu la Journée internationale des maladies rares. L’occasion pour le CHU de Saint-Etienne d’annoncer la labellisation pour cinq ans de quarante centres d’expertise, tous dédiés à la prise en charge de ces pathologies. Une décision ouvrant la voie à de nouvelles perspectives en termes de prise en charge et de suivi des patients.

Au CHU de Nîmes, on veille à la qualité du sommeil

Ce mois de mars a été marqué par la 24e Journée internationale du sommeil, encadrée au CHU de Nîmes par le service des Troubles du Sommeil et Acupuncture et l’Institut national du Sommeil et de la Vigilance (INSV). L’occasion pour ces deux acteurs de revenir sur les gestes simples à mettre en place pour favoriser un bon sommeil, notamment l’activité physique.