Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

La 500ème biopsie mammaire sous IRM au CHRU de Montpellier

Lors de la journée de la femme, le 8 mars 2012, le département d’imagerie médicale du Pr Patrice Taourel réalisait la 500ème biopsie mammaire sous IRM ; l’occasion de présenter les avantages de la biopsie sous IRM et de la tomosynthèse dans la lutte contre le cancer du sein. Précurseur, le CHU de Montpellier a développé ces deux techniques innovantes qui garantissent un diagnostic précoce, précis et peu douloureux grâce à la pratique de l’hypno-analgésie. Chaque année, 300 femmes porteuses d’un cancer du sein sont ainsi dépistées.

Lors de la journée de la femme, le 8 mars 2012, le département d’imagerie médicale du Pr Patrice Taourel réalisait la 500ème biopsie mammaire sous IRM ; l’occasion de présenter les avantages de la biopsie sous IRM et de la tomosynthèse dans la lutte contre le cancer du sein. Précurseur, le CHU de Montpellier a développé ces deux techniques innovantes qui garantissent un diagnostic précoce, précis et peu douloureux grâce à la pratique de l’hypno-analgésie. Chaque année, 300 femmes porteuses d’un cancer du sein sont ainsi dépistées. L’établissement leur propose une prise en charge rapide (avec une première consultation dans la semaine), globale et humaine.

Deux techniques innovantes et complémentaires pour confirmer et affiner le diagnostic de cancer du sein :

La biopsie sous IRM
L’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) permet de visualiser des anomalies qui ne seraient pas repérées par les techniques conventionnelles (mammographie, échographie), même en les recherchant de manière spécifique.
Une anomalie détectée n’étant pas systématiquement révélatrice d’un cancer, les radiologues pratiquent alors une biopsie (prélèvement d’un échantillon de la zone concernée pour confirmer le diagnostic).
L’IRM sert alors de guide pour la réalisation de la biopsie : elle permet au radiologue de prélever de manière précise un microscopique fragment du sein. L’examen est réalisé comme une IRM mais nécessite une compression du sein un peu plus importante. Il dure environ 1 heure (contre 15 à 20mn pour une IRM traditionnelle). 
C’est le 500ème examen de ce type qui a été pratiqué le 8 mars au CHRU, seul établissement du Languedoc-Roussillonà proposer cet examen.
L’IRM est l’examen le plus sensible pour le dépistage des cancers : c’est celui qui présente le moins de « faux négatifs », c’est-à-dire de cancers non diagnostiqués à l’examen.
La tomosynthèse
Technique d’imagerie tridimensionnelle (3D), la tomosynthèse consiste à effectuer, sur un sein comprimé, une succession d’images à très faible dose d’irradiation, sous différents angles, pendant un temps très court (séquences de 15 secondes). Des programmes numériques effectuent ensuite une reconstruction mathématique de l’ensemble du volume du sein, en trois dimensions. Le radiologue peut alors différencier les structures du sein localisées à différentes profondeurs. Elle permet également d’éliminer toute superposition d’images (créant des « faux positifs »), de confirmer ou d’infirmer l’existence d’une lésion, d’en étudier les contours. Elle conduit ainsi à diminuer le nombre des biopsies et à améliorer la fiabilité du diagnostic.
Avantages pour les patientes et pour le CHRU
Grâce au diagnostic plus précoce et plus fiable des cancers, les patientes ne sont pas inquiétées à tort, pour des lésions finalement bénignes, ou pour des superpositions d’images qui ne correspondent pas à des lésions.

Montpellier précurseur
Le département d’imagerie médicale du CHRU de Montpellier a été le premier en France à réaliser des biopsies sous IRM, lui conférant ainsi une expertise et un savoir-faire réels sur cette technique.
Le CHRU de Montpellier est également le premier CHU en France à disposer de la tomosynthèse, pratiquée également par certaines structures privées hors Languedoc-Roussillon. 
Une prise en charge médicale et psychologique de la patiente
Le CHRU, premier établissement de prise en charge des cancers en Languedoc-Roussillon, offre une prise en charge globale et humaine aux patients atteints de ces pathologies.
Il accorde une grande importance à la prise en charge psychologique et au bien-être des patientes. Ainsi, certaines patientes bénéficient de l’hypno-analgésie lors de leurs biopsies, afin que l’examen soit bien supporté, sans douleur ni mauvais souvenir. Plusieurs manipulatrices radio du département sont ainsi formées à l’hypnose.
De même, toutes les patientes bénéficient d’une consultation d’annonce. Ce temps particulier, supérieur à 30 minutes, permet d’annoncer aux patientes le diagnostic de cancer, de les informer des grandes lignes thérapeutiques et de répondre aux très nombreuses interrogations nées de ce diagnostic.
Le département d’imagerie médicale de l’Hôpital Lapeyronie
Dirigé par le Pr Patrice Taourel , le département d’imagerie médicale de l’Hôpital Lapeyronie – CHRU de Montpellier réalise différentes activités diagnostiques et thérapeutiques dans les domaines suivants :
– imagerie ostéoarticulaire ;
– imagerie uro-gynécologique ;
– imagerie interventionnelle sous scanner, IRM, échographie ;
– imagerie d’urgence.
La prise en charge du cancer du sein au sein du département d’imagerie
Le département d’imagerie accueille également des patientes dans le cadre d’un dépistage ou d’une prise en charge d’un cancer du sein.
Sur cette thématique, le CHRU poursuit quatre objectifs :
– permettre un diagnostic précoce du cancer du sein ;
– permettre une confirmation du diagnostic en réalisant une biopsie des anomalies radiologiques rencontrées, et cela avec la meilleure tolérance pour les patientes ;
– réaliser un bilan d’extension du cancer le plus précis possible, afin d’orienter les gynécologues vers le geste thérapeutique le plus approprié ;
– annoncer aux patientes leur diagnostic de cancer de manière à la fois empathique et informative.
Enfin, le CHRU s’engage à une prise en charge très rapide du cancer du sein puisque l’équipe thérapeutique oncologique et/ou chirurgicale reçoit dans la semaine les patientes pour lesquelles un diagnostic de cancer a été posé.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Première greffe française de larynx : récit d’une performance lyonnaise

Pour la première fois en France, un larynx a été greffé sur une femme les 2 et 3 septembre dernier. Deux mois et demi après cette opération spectaculaire qui a mobilisé douze chirurgiens issus des Hospices Civils de Lyon et autres CHU français durant vingt-sept heures, le CHU lyonnais communique sur le sujet. Quant à la patiente âgée de 49 ans, elle pourrait retrouver durablement l’usage de la parole vingt ans après l’avoir perdue.

Etudes de Médecine : Romuald Blancard ou l’un des visages de l’ouverture du 2e cycle à la Réunion

Depuis septembre, il fait partie de la première promotion d’étudiants en médecine de quatrième année de La Réunion. Pour Réseau CHU, Romuald Blancard a accepté de nous parler de l’ouverture du deuxième cycle des études médicales sur son île, mais pas seulement. Son parcours atypique, son stage en psychiatrie, ses rêves jamais trop grands etc. ont été abordés dans les locaux du nouveau campus bioclimatique de Sainte-Terre. Sans langue de bois.

Le CHU de La Réunion a pris la vague rose

La seizième édition de la Run Odysséa Réunion s’est tenue les 4 et 5 novembre sur le site de l’Étang-salé, dans l’ouest de la Réunion, et ce malgré une météo capricieuse qui a bien failli compromettre l’opération. 275 000 euros ont été récoltés. Un succès auquel est associé le CHU de la Réunion, partenaire pour la première fois cette année, et dont le baptême de l’eau a été placé sous le signe de la prévention. Reportage.