La BPCO, kes za ko ?

La Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) frappe 5 millions de français, en tue 20 000 par an et oblige 80 000 à vivre avec un traitement par oxygène. La Haute-Normandie est plus touchée qu'ailleurs : +14 % par rapport à la moyenne nationale d’où la mobilisation intense du CHU dans le cadre de la journée mondiale organisée le mercredi 16 novembre. De 10h à 18h des pneumologues, kinésithérapeutes et infirmières mesureront le souffle des visiteurs et renseigneront sur cette pathologie mal connue causes, symptômes, risques, dépistage et traitements existants.

La Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) frappe 5 millions de français, en tue 20 000  par an et oblige 80 000 à vivre avec un traitement par oxygène.  La Haute-Normandie est plus touchée qu’ailleurs : +14 % par rapport à la moyenne nationale d’où la mobilisation intense du CHU dans le cadre de la journée mondiale organisée le mercredi 16 novembre. De 10h à 18h des pneumologues, kinésithérapeutes et infirmières mesureront le souffle des visiteurs et renseigneront sur cette pathologie mal connue  causes, symptômes, risques, dépistage et traitements existants.
La Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) obstrue la bronche et gêne le passage de l’oxygène de l’air vers le sang. Huit fois sur dix, elle est la conséquence du tabagisme. Les autres responsables sont les virus respiratoires et la pollution. La BPCO est une maladie sournoise. Elle commence par une toux plus ou moins productive de crachat et par la répétition de bronchites hivernales.
On a tendance, au début, à trouver cela  très banal. Mais après quelques années peut apparaître un essoufflement pour des  efforts de plus en plus limités. Les gestes  de la vie quotidienne vont finir par devenir difficiles. On aboutit peu à peu à un handicap majeur qui est le témoin d’un manque d’oxygène dans le sang. On parle alors d’insuffisance respiratoire.

Prévention et dépistage

La prévention des infections respiratoires  hivernales est nécessaire (vaccin antigrippal). Le  traitement de la BPCO fait aussi appel à des médicaments à inhaler, à la kinésithérapie respiratoire, au réentraînement à l’effort. Dans certains cas, la prescription d’oxygène à domicile est nécessaire.
Pour dépister cette maladie, on dispose d’une mesure facile à faire, à l’aide d’un petit appareil appelé Débit mètre de pointe. C’est cette mesure que vous propose de faire le comité contre les maladies respiratoires, à l’occasion de  la 10 ème journée mondiale de la BPCO.

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