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La chirurgie ambulatoire a son unité à Metz

Parce qu'elle répond aux attentes du patient qui désire retrouver son domicile et reprendre ses activités le plus vite possible, la chirurgie ambulatoire est largement plébiscitée par la population. Aujourd'hui, les hôpitaux publics coordonnent cette activité auparavant dispersée sur plusieurs services en créant des centres de chirurgie ambulatoire. Ainsi, l'hôpital de Bon Secours à Metz a ouvert en septembre 2008 une unité de 16 places où se pratiquent des interventions dans 8 disciplines...

Parce qu’elle répond aux attentes du patient qui désire retrouver son domicile et reprendre ses activités le plus vite possible, la chirurgie ambulatoire est largement plébiscitée par la population. Aujourd’hui, les hôpitaux publics coordonnent cette activité auparavant dispersée sur plusieurs services en créant des centres de chirurgie ambulatoire.

Ainsi, l’hôpital de Bon Secours à Metz a ouvert en septembre 2008 une unité de 16 places où se pratiquent des interventions dans 8 disciplines : la chirurgie de la main dont 100% des canaux carpiens, maxillo-faciale, digestive, ophtalmologie dont 98% des chirurgies du cristallin, orthopédie dont 85% des arthroscopies, oto-rhino-laryngologie, urologie. L’unité accueille en moyenne 300 patients par mois soit près de 20 par jour.

Cette unité complète les structures existantes sur le site de l’hôpital bel Air à Thionville et de l’Hôpital-Maternité de Metz

Située au 1er étage du bâtiment H, cette unité offre une prise en charge spécifique et adaptée à proximité du bloc opératoire. Elle est ouverte du lundi au vendredi de 7h à 19h

Composition de l’équipe
Médecin coordonnateur : le Dr Denis Schwenk (anesthésiste), cadre de santé : Mme Christelle Rausch-Febvrel, une secrétaire, deux aides-soignantes et cinq infirmières.

Les indications
Le principe de la chirurgie ambulatoire est adapté à tous les âges, dès 6 mois, sous certaines conditions :
– ne pas souffrir d’une maladie grave et instable,
– être accompagné pour le retour au domicile ainsi que la première nuit suivant l’opération,
– habiter à moins d’une heure de l’hôpital,
– avoir le téléphone.
Par ailleurs, l’hôpital a l’obligation d’héberger et d’hospitaliser tout patient pris en charge en chirurgie ambulatoire dont la sortie ne serait pas validée : douleur non apaisée, contre indication médicale par exemple.

Déroulement
La veille de son arrivée, le patient est contacté par une infirmière. Lors de cet appel, les consignes du jeûne préopératoire ainsi que celles concernant la préparation cutanée de l’opéré sont rappelées.
Le jour de l’intervention, le patient est pris en charge par l’équipe : accueil lors de préparation pré-opératoire, accompagnement au bloc opératoire, anesthésie, intervention chirurgicale et passage en salle de réveil, surveillance et soins post-opératoires, la sortie est autorisée après que le chirurgien et le médecin anesthésiste aient vu le patient et apprécié son degrè d’autonomie. Son réveil, ses réflexes, ses orientations sont évalués selon le Score de CHUNG.

Le lendemain de l’opération, une infirmière contacte le patient afin de savoir comment sa nuit s’est passée. Il devra répondre à 29 questions sur sa douleur, son sommeil, l’accueil et l’hébergement du service. Une enquête systématique qui permet d’optimiser la prise en charge de futurs patients.

A noter que chaque soir, les services de chirurgie ambulatoire du CHR communiquent au centre 15 la liste des patients ayant subi une intervention dans la journée.

Définition
Reconnue en 1992 comme une véritable alternative à l’hospitalisation, la chirurgie ambulatoire offre un cadre sûr à la réalisation d’interventions chirurgicales pour des patients pouvant rejoindre leur domicile le jour même. Des avancées en d’anesthésie, des développements de nouvelles technologies médicales et/ou chirurgicales et les progrès thérapeutiques ont fortement contribué au développement des procédures chirurgicales en ambulatoire.

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