Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

La contraception définitive

La stérilisation par voie hystéroscopique est une des techniques de contraception définitive pour les femmes qui souhaitent ne plus vouloir d'enfant. Sept années après la première française effectuée au CHU de Nantes, plus de 400 femmes de la région nantaise ont bénéficié de cette méthode novatrice.

La stérilisation par voie hystéroscopique est une des techniques de contraception définitive pour les femmes qui souhaitent ne plus vouloir d’enfant. Sept années après la première française effectuée au CHU de Nantes, plus de 400 femmes de la région nantaise ont bénéficié de cette méthode novatrice.

Une technologie de pointe pour le confort de la femme
C’est le professeur Patrice Lopes, gynécologue-obstétricien au CHU de Nantes qui fut le premier, en 2002, à utiliser cette technique moins traumatisante pour la femme. Ce procédé offre aux femmes une méthode contraceptive douce et définitive, sans hormones, ni incision et sans les risques habituellement associés à l’anesthésie générale et à la ligature des trompes. La procédure s’effectue en une dizaine de minutes, en ambulatoire.

Des micro-implants flexibles sont placés par les voies naturelles, dans les trompes de Fallope. Au cours des trois mois qui suivent, l’organisme forme une barrière naturelle autour de ces micro-implants, ce qui empêche les spermatozoïdes d’atteindre l’ovule.

La tolérance immédiate lors de la pose des micro-implants apparaissent aujourd’hui comme des éléments contribuant à proposer cette technique en première intention aux femmes de plus de 40 ans, qui sont certaines de plus vouloir d’enfants.

Ce système, nommé Essure, est distribué par la société Conceptus et n’est disponible que sur prescription médicale.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”