La nomenclature des fournitures et prestations de services actualisée

La Commission Achat - Logistique (CAL), qui réunit les Directeurs des Achats et de la Logistique des 52 hôpitaux membres du GCS Uni.H.A,* poursuit l'actualisation de la nomenclature commune des fournitures et prestations de services homogènes. La version actuelle a été mise en oeuvre en 2008.

La Commission Achat – Logistique (CAL), qui réunit les Directeurs des Achats et de la Logistique des 52 hôpitaux membres du GCS Uni.H.A,* poursuit l’actualisation de la nomenclature commune des fournitures et prestations de services homogènes. La version actuelle a été mise en oeuvre en 2008.

Ce référentiel commun comprend 55 grandes familles de produits couvrant tous les domaines des achats hospitaliers : la restauration, les médicaments et dispositifs médicaux, les consommations en informatique, bureautique et consommables et l’entretien ainsi que les services : transports, télécommunications, postes… Au total, le catalogue des achats hospitaliers recensent plus de 659 catégories homogènes de produits.

Ce travail confié à un groupe multidisciplinaire (Acheteurs – Juristes – Ingénieurs – Pharmaciens), a été successivement coordonné par les CHU de Dijon, puis de Bordeaux. Essentielle au pilotage des achats, l’utilisation d’une nomenclature facilite le benchmarking par grandes familles de produits et la comparaison des enveloppes budgétaires dédiées à chacune d’elles.

Cette actualisation fait suite à la version du Code des Marchés Publics publiée en 2004. Pour la partie médicaments, une mise en cohérence avec la classification ATC a été recherchée (Anatomical Thérapeutique Clinical). La même démarche de mise ne cohérence a été suivie pour les dispositifs médicaux selon CLADIMED (classification des dispositifs médicaux). Une démarche complémentaire sera menée pour les achats destinés à la recherche et à l’innovation.

A propos du GCS Uni.H.A.
*GCS Uni.H.A : Fondé en 2005, le Groupement de coopération sanitaire Union des Hôpitaux pour les Achats réunit 52 établissements : 31 CHRU et les 21 plus grands CH qui représentent 45% du marché hospitalier public français soit 7,5 milliards d’euros. Le GCS Uni H.A. fonctionne en réseau avec une entité centrale (équipe GCS Uni.H.A) et des structures achat opérationnelles coordonnées par des hospitaliers et implantées dans l’hôpital

Objectif massifier les achats, capitaliser les bénéfices des démarches entreprises par les établissements pour rendre plus efficients leurs achats ainsi que leur logistique et pousser plus avant ces initiatives. Une évolution rendue nécessaire dans un contexte de fortes tensions budgétaires, de globalisation des marchés et des échanges, de moins en moins soumis à des déterminismes seulement nationaux.

Grâce à ce regroupement, les établissements ont affirmé leur position de premier plan sur le marché et pu acheter à des prix plus intéressants. Depuis deux ans, cette structure génère des économies négociant à grande échelle, en harmonisant les procédures et les organisations les plus performantes et en créant une expertise hospitalière dans le domaine des achats et de l’organisation. Son modèle économique « la coopérativité » : création d’expertise par la mise en commun des compétences et expériences des membres du groupement et par la mise en place de solutions concertées.
Le programme démarré dès la fin 2005 a porté sur 26 segments d’achats dans les filières restauration – hôtellerie, médicaments et dispositifs médicaux, bureautique, fournitures des services de soins. En 2006, le périmètre d’achats traités s’élevait à 379 millions d’euros pour un gain de 18 millions d’euros soit 4,8%. En 2007, la campagne correspondait à 350 millions d’euros et a généré un gain de 29 millions d’euros soit 8,2%.

En 2008 les travaux d’Uni H.A. portent notamment sur les politiques de voyages. Actuellement, les procédures internes des établissements en matière d’achat de transport sont étudiées par les attachés d’administration qui répertorient les exigences et contraintes des personnels hospitaliers en matière de déplacements. Les critères retenus et les quantités évaluées permettent d’élaborer un cahier des charges et de nouvelles procédures qui généreront des gains sur les billets et des économies en termes de ressources humaines (réduction des coûts notamment le temps passé en réservation et en confirmation…)

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Simuler un attentat ou une tempête pour préparer aux situations d’urgence 

Après l’impressionnant déploiement du “Shelter”, hôpital mobile du CHU de Toulouse, ce fut au tour du projet “SENS” d’être présenté lors de la dernière édition de SantExpo. SENS, ou autrement dit un centre de simulation environnementale et neurosensorielle de 140 m2, ayant la capacité de recréer diverses situations extrêmes pour préparer au mieux les professionnels de l’urgence à des crises majeures. Un projet attendu sur le site de l’hôpital Purpan en 2024.

A Santexpo, des CHU de France en transition(s)

Pour la deuxième année consécutive, les 32 CHU ont affiché leur unité à l’occasion de Santexpo, salon qui a réuni du 23 au 25 mai l’écosystème de la santé. S’il est difficile d’évaluer les retombées réelles pour les établissements, ce rassemblement sur deux stands et une même bannière (CHU de France) aura eu le mérite de faire valoir un certain nombre de thèmes, dont les transitions numérique, écologique ou sociale au sein de l’hôpital. A défaut d’énumérer tout ce que nos caméras ont pu capter d’échanges sur ces trois jours, la rédaction vous propose de revivre dix temps forts.

Vincent Vuiblet : “L’IA va profondément modifier l’ensemble des fonctions hospitalières.” 

Connaissance des maladies, aide aux diagnostics, dépistage précoce, prise en charge des patients, prédiction de l’efficacité des traitements ou encore suivi des épidémies… dans la santé comme dans d’autres domaines, l’Intelligence artificielle est promise partout. Si les perspectives semblent vertigineuses, difficile de saisir ce que cette évolution technologique, que certains appréhendent comme une “révolution”, implique réellement. A l’occasion de SantExpo, nous avons interrogé Vincent Vuiblet, Professeur de médecine au CHU de Reims et directeur de l’Institut d’Intelligence Artificielle en Santé Champagne Ardenne depuis 2020, sur ce sujet particulièrement d’actualité. L’occasion pour lui de nous éclairer, de balayer aussi un certain nombre d’idées reçues et de fantasmes.

Le CHU de Bordeaux aux petits soins avec ses nouveaux internes

Le 15 mai dernier, deux cent six nouveaux internes ont été accueillis au Grand Théâtre, bâtiment phare de la capitale girondine et propriété du CHU de Bordeaux. Un événement en grandes pompes voulu par Yann Bubien, peu de temps après son arrivée en tant que Directeur général.

A saint-Étienne, cette nouvelle clinique soigne les champions comme les sportifs du dimanche

Ouverte depuis novembre dernier, la Clinique Universitaire du Sport et de l’Arthrose (CUSA) accueille dix-sept praticiens travaillant de concert pour soigner les problématiques qui entourent l’appareil locomoteur. Et si son plateau technique de pointe voit défiler les sportifs de haut niveau comme les amateurs, c’est une autre population, touchée par l’arthrose et autres douleurs articulaires, qui prend massivement rendez-vous. Reportage.