Installée début décembre 2019 dans Hautepierre 2, la technologie EOS, enrichit le plateau technique du CHU de Strasbourg, seul établissement alsacien à proposer ce système d’imagerie innovant.
La radiographie très basse dose EOS fournit des images stéréo-radiographiques du corps entier (ou d’une zone spécifique) en position fonctionnelle (debout ou assis) avec une réduction considérable de l’irradiation par rapport à l’imagerie radiographique conventionnelle ou au scanner. Le système EOS est jusqu’à 7 fois moins irradiant que les examens conventionnels.
L’acquisition se réalise sur des patients debout et dure environ une minute. L’examen du squelette en entier permet d’étudier la statique complète du patient avec à la clé un meilleur diagnostic des pathologies de la colonne vertébrale, mais aussi du bassin, des hanches et des membres inférieurs.
Le système permet une représentation en 3D des structures osseuses, avec une analyse très précises des angles et des rotations. EOS est ainsi un outil extrêmement performant pour les planifications d’interventions chirurgicales. L’irradiation très faible est parfaitement adaptée à l’exploration des enfants et adolescents, notamment ceux nécessitant un suivi radiologique répété comme dans le cas des scolioses.
De manière générale, tous les patients (enfants ou adultes) ayant des pathologies musculo-squelettiques nécessitant une imagerie radiographique (acquisition d’un fauteuil spécifique pour réalisation de l’examen en position assise pour les enfants) peuvent en bénéficier.
Violences : fin de l’omerta à l’hôpital
La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.