Avec à son actif 40 études cliniques* et un score Publications qui a augmenté de 42% en 2010 rapportant près d’1 million d’euros, le CHU de Fort-de-France affirme sa volonté de faire de la recherche un enjeu stratégique pour son développement. Une dimension hospitalo-universitaire mise à l’honneur lors de la seconde journée dédiée à la recherche clinique qui s’est tenue le 13 janvier 2011.
Facteur déterminant pour l’avenir du CHU mais aussi pour ses finances, la contribution scientifique conditionne directement la part modulable des Missions d’Enseignement, Recherche, Référence, Innovation (MERRI) et représente une variable d’ajustement très significative du budget global de l’établissement. "En ces temps de contrainte budgétaire, on ne pourra pas augmenter indéfiniment les activités de soins, et les mesures d’optimisation des séjours et d’économie en général vont vite atteindre leurs limites. Par contre, le champ ouvert par les fruits de la recherche est vaste et prometteur. Et, un médecin hospitalier qui s’investit dans la recherche contribue largement à la dotation de son établissement et donc à l’entretien de ses conditions d’exercice." analyse le Pr Didier Smadja
Ces dernières années, l’essor de la recherche et de la production scientifique du CHU de Fort-de-France a été favorisé par la Délégation de la Recherche Clinique. Pour encourager les recherches dans le respect de la réglementation, la délégation est en train d’élaborer un guide sous forme de Vademecum à l’attention des praticiens. Ce document paraîtra au cours du 1er semestre 2011
2 programmes hospitaliers de recherche clinique retenus
Deux études ont été retenues dans le cadre des programmes hospitaliers de recherche clinique : la première, portée par le Pr Didier Smadja, vise à «identifier des variables prédictives chez les patients à risque cardiovasculaire». La seconde, menée par le Dr François Hochedez pour l’Ept’antilles concerne «la valeur pronostique de la leptospirémie quantitative déterminée par la réaction en chaîne par polymérase en temps réel au cours de la leptospirose aux Antilles».
D’après un article du Pr Didier SMADJA
*menées par le Département de la Recherche Clinique et de l’Innovation (DRCI) et le Centre d’Investigation Clinique – Epidémiologie Clinique Antilles Guyane (CIC-EC)