Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

La stimulation, nouvel outil contre la dépression

Le département universitaire de psychiatrie de Ste Marguerite vient d'être doté d'une plate-forme de stimulation magnétique trans-crânienne, équipement utilisé pour lutter contre certains troubles psychiques (dépression, schizophrénie...) Une première pour la psychiatrie marseillaise.

Le département universitaire de psychiatrie de Ste Marguerite vient d’être doté d’une plate-forme de stimulation magnétique trans-crânienne, équipement utilisé pour lutter contre certains troubles psychiques (dépression, schizophrénie…) Une première pour la psychiatrie marseillaise.

Depuis décembre 2007, le service du Pr Christophe Lançon dispose d’un outil thérapeutique très prometteur : la stimulation magnétique trans-crânienne (TMS). Ses principales indications sont le traitement de la dépression, mais aussi de la schizophrénie, notamment l’agitation, l’anxiété et les hallucinations auditives résistantes aux traitements pharmacologiques.

Déjà utilisé depuis quelques années en neurologie dans le traitement des mouvements anormaux, de la douleur neuropathique et des acouphènes, la TMS a désormais sa place dans l’arsenal thérapeutique psychiatrique.

La stimulation magnétique trans-crânienne permet une stimulation cérébrale non invasive par application d’une impulsion magnétique brève, d’intensité variable, produite par une bobine métallique disposée sur le crâne et parcourue par un courant électrique alternatif.

Ses avantages sont nombreux : facilité d’utilisation, innocuité, faible coût, avancée de la recherche dans ce domaine. La TMS pourrait supplanter à terme la sismothérapie (électrochocs).

Contact Dr Boulanger
christophe.boulanger@ap-hm.fr

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”