Lancement de la 2e saison du programme « 1 but et au lit! »

Lancé en septembre 2019 en partenariat avec la Ligue de Football professionnel (LFP), le programme « 1 but et au lit ! » a permis de financer 167 lits d’accompagnants dans 20 unités pédiatriques des hôpitaux publics en 2019/2020. Forts de ce succès, la Fédération hospitalière de France (FHF) et la Ligue de Football professionnel (LFP) reconduisent leur partenariat pour la saison 2020/2021.

La Fédération hospitalière de France (FHF) souhaitait améliorer les conditions d’accueil des enfants hospitalisés au sein des hôpitaux publics, un projet auquel a souhaité s’associer la Ligue de football professionnel (LFP). C’est ainsi qu’en septembre 2019, a été initié et lancé le programme national intitulé « 1 but et au lit ! ».
Pour chaque but marqué en Ligue 1 Uber Eats et en Ligue 2 BKT, 100€ sont versés pour financer des lits d’accompagnants dans les unités pédiatriques des hôpitaux publics du réseau de la FHF, permettant ainsi aux parents de rester dans de bonnes conditions auprès de leur enfant pendant la durée de l’hospitalisation.
Rappelons que chaque année, ce sont près de 2 millions d’enfants et adolescents qui sont hospitalisés dans les établissements publics de santé. La FHF, en tant que représentant de l’ensemble des établissements publics de santé, sociaux et médico-sociaux, est attachée à l’amélioration continue de la qualité d’accueil de ces enfants et de leur famille. C’est la raison pour laquelle, en étroite collaboration avec le Défenseur des droits, l’Union nationale des associations familiales (UNAF) et l’association SPARADRAP, la FHF a réalisé un rapport inédit proposant des pistes d’amélioration concrètes. Parmi les propositions phares, se trouve la garantie pour l’enfant hospitalisé de la présence de l’un de ses parents à ses côtés, ce qui aujourd’hui n’est pas encore systématique notamment en raison d’un manque de « lit accompagnant ».

167 lits d’accompagnants financés

Pour répondre de manière concrète et réaliste aux besoins des hôpitaux publics, la FHF a lancé auprès des unités pédiatriques un appel à projet en octobre 2019. Cet appel à projet a rencontré un véritable succès, soulignant le besoin réel des unités pédiatriques : plus de 50 établissements ont déjà candidaté. Après étude des réponses, une sélection de 20 unités pédiatriques, réparties sur tout le territoire, a été réalisée en deux temps (en milieu et fin de saison) afin de pouvoir leur faire bénéficier du financement des lits demandés.
Lors de la saison 2019/2020, 1 325 buts ont été marqués, permettant de collecter 132 500€ pour le programme « 1 but et au lit ! ». Ce montant a ainsi permis de financer 167 lits d’accompagnants (ou fauteuils pliants selon les demandes) dans les établissements suivants :
Le Pôle Femme, Mère, Enfant du Centre Hospitalier de Vichy, pour 15 lits ;
Le service de chirurgie pédiatrique du Centre Hospitalier de Saint-Brieuc, pour 11 fauteuils ;
Les services de pédiatrie, de néonatalité et le Pôle Femme, Mère, Enfant du Centre Hospitalier d’Ajaccio, pour 5 fauteuils ;
L’unité pédiatrique du Centre Hospitalier Universitaire de Nancy, pour 5 lits et 4 fauteuils ;
Le Pôle Femme, Mère, Nouveau-Né du Centre Hospitalier Universitaire de Lille, pour 19 lits ;
Le service de pédiatrie et le Pôle Femme, Mère, Enfant du Centre Hospitalier de Valenciennes, pour 17 fauteuils ;
Le service de pédiatrie du Centre Hospitalier de Lens, pour 10 fauteuils ;
Le Pôle Femme, Mère, Enfant du Centre Hospitalier de Gonesse, pour 5 fauteuils ;
Le Pôle Femme, Mère, Enfant du Centre Hospitalier de Falaise pour 2 lits et 1 fauteuil ;
Le service de pédiatrie du Centre Hospitalier de Guéret, pour 5 lits ;
Le service de pédiatrie des Hôpitaux du Bassin de Thau, pour 4 fauteuils ;
Le service de néonatalogie du Centre Hospitalier de Grasse, pour 7 fauteuils ;
Le Pôle Femme, Mère, Enfant du Centre Hospitalier du Mans, pour 3 fauteuils ;
Le Pôle Femme, Mère, Enfant du Centre hospitalier de l’agglomération Montargoise, pour 1 lit ;
Le Pôle Femme, Mère, Enfant du Centre Hospitalier de Nevers, pour 10 lits ;
Le Pôle Couple, Mère, Enfant du Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne, pour 8 fauteuils ;
Le service de pédiatrie du Centre Hospitalier de Niort, pour 8 fauteuils ;
Le service de médecine et de chirurgie pédiatrique du Centre Hospitalier de Cayenne, pour 5 lits et fauteuils ;
La Fédération de pédiatrie du Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, pour 17 lits et fauteuils ;
Le Pôle Femme, Couple, Enfant du Centre Hospitalier Universitaire d’Amiens, pour 5 lits et fauteuils.
La sélection des établissements prend en compte les besoins de chacun, tout en veillant à la répartition géographique et à la diversité de la taille des établissements. 

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.