L’artiste, médiateur entre Dehors-Dedans

Le parc paysager du site de Saint-Barthélémy-d’Anjou invite les résidents du département de soins de suite et de longue durée à la promenade et à l'évasion au rythme des saisons. Durant 6 mois, la plasticienne Nathalie Dubois les a suivis au cœur de ce vaste jardin : « Le point de vue se place depuis la nature – fut-elle très apprivoisée-, vers le centre de soins de suite. On ne part pas de l’intérieur, c’est le dehors qui rentre dans l’intimité de ce lieu. Ce serait le point de départ. La Nature.»
Le parc paysager du site de Saint-Barthélémy-d’Anjou invite les résidents du département de soins de suite et de longue durée à la promenade et à l’évasion au rythme des saisons. Durant 6 mois, la plasticienne Nathalie Dubois les a suivis au cœur de ce vaste jardin : « Le point de vue se place depuis la nature – fut-elle très apprivoisée-, vers le centre de soins de suite. On ne part pas de l’intérieur, c’est le dehors qui rentre dans l’intimité de ce lieu. Ce serait le point de départ. La Nature.»

L’exposition "Dehors-Dedans" présente des dessins et des fragments de la nature collectés par les patients, leurs proches, les hospitaliers ou lors de promenades en groupe. Ces trophées rapportés de l’extérieur sont réinterprétés. Une branche d’acacia, tout juste coupée par l’équipe des espaces verts, fait son entrée dans l’atelier. L’artiste la réanime en la parant de feuilles coupées dans de la gaze. Les chardonnerets entendus par la fenêtre entrent dans le service sous la forme de petites silhouettes découpées dans d’anciennes radiographies. Les arbres du site s’invitent sur les murs de l’espace de création, dessinés à la mine de plomb ou colorés à la chlorhexidine ; ces mêmes arbres qui avaient été identifiés par les patients à l’occasion d’une excursion avec l’artiste dans le parc. Au fil des mois et, parfois, avec des objets du « dedans », Nathalie Dubois réinvestit le « dehors ». Telle une fresque contemporaine, les murs de son atelier recréent la nature environnante, celle que perçoivent les hospitaliers, les patients et leurs proches.

L’exposition ouverte à tous a été réalisée en partenariat avec le Collectif Blast. L’artiste poursuivra son travail de création à Angers en bénéficiant de la mise à disposition d’un atelier pour deux ans.
Et pour prolonger la visite se promener sur le site de Nathalie Dubois

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Première greffe française de larynx : récit d’une performance lyonnaise

Pour la première fois en France, un larynx a été greffé sur une femme les 2 et 3 septembre dernier. Deux mois et demi après cette opération spectaculaire qui a mobilisé douze chirurgiens issus des Hospices Civils de Lyon et autres CHU français durant vingt-sept heures, le CHU lyonnais communique sur le sujet. Quant à la patiente âgée de 49 ans, elle pourrait retrouver durablement l’usage de la parole vingt ans après l’avoir perdue.

Etudes de Médecine : Romuald Blancard ou l’un des visages de l’ouverture du 2e cycle à la Réunion

Depuis septembre, il fait partie de la première promotion d’étudiants en médecine de quatrième année de La Réunion. Pour Réseau CHU, Romuald Blancard a accepté de nous parler de l’ouverture du deuxième cycle des études médicales sur son île, mais pas seulement. Son parcours atypique, son stage en psychiatrie, ses rêves jamais trop grands etc. ont été abordés dans les locaux du nouveau campus bioclimatique de Sainte-Terre. Sans langue de bois.

Le CHU de La Réunion a pris la vague rose

La seizième édition de la Run Odysséa Réunion s’est tenue les 4 et 5 novembre sur le site de l’Étang-salé, dans l’ouest de la Réunion, et ce malgré une météo capricieuse qui a bien failli compromettre l’opération. 275 000 euros ont été récoltés. Un succès auquel est associé le CHU de la Réunion, partenaire pour la première fois cette année, et dont le baptême de l’eau a été placé sous le signe de la prévention. Reportage.

A Nancy, l’Infiny au service des MICI

En juin 2021, l’Agence nationale de la recherche annonçait le financement de douze nouveaux Instituts hospitalo-universitaires, montant ainsi le nombre d’IHU à dix-neuf avec l’ambition de faire de la France la première nation souveraine en matière de santé à l’échelle européenne. Sur ces douze nouveaux établissements, deux d’entre eux ont obtenu, en raison de “intérêt de santé publique majeur” qu’ils présentaient, le label “IHU émergent ».” C’est notamment le cas de l’IHU INFINY du CHRU de Nancy, officiellement lancé le 7 septembre dernier, et spécialisé dans la prise en charge des MICI.