Le Centre de Ressources Biologiques atout majeur pour la recherche

Le Centre de Ressources Biologiques (CRB)est un atout majeur pour la recherche bourguignonne.Il recueille, étudie, conserve et distribue les matériaux biologiques tout en maintenant des bases de données correspondantes. L'initiative portée par les équipes du CHU de Dijon, le centre régional de lutte contre le cancer Georges-François Leclerc, l'Université de Bourgogne et l'Etablissement français de sang de Bourgogne Franche-Comté a bénéficié du soutien de l'INSERM et de la Direction de l'Hospitalisation et des soins.

Le Centre de Ressources Biologiques (CRB)est un atout majeur pour la recherche bourguignonne.Il recueille, étudie, conserve et distribue les matériaux biologiques tout en maintenant des bases de données correspondantes. L’initiative portée par les équipes du CHU de Dijon, le centre régional de lutte contre le cancer Georges-François Leclerc, l’Université de Bourgogne et l’Etablissement français de sang de Bourgogne Franche-Comté a bénéficié du soutien de l’INSERM et de la Direction de l’Hospitalisation et des soins.

A partir d’une première tumorothèque colorectale créée à l’initiative du Pr Jean Faivre et du Pr Françoise Piard, le CRB a dégagé ses principes de développement : le renforcement des liens entre recherche clinique, recherche épidémiologique et recherche fondamentale et la mutualisation des moyens.
Aujourd’hui, le Centre porte deux projets, l’un sur la caractérisation moléculaire et anatomoclinique des sous-types morphogénétiques des cancers colo-rectaux : étude pronostique sur une base de population, sous la responsabilité du Pr Françoise Piard. L’autre sur la physiopathologie, classification et marqueurs pronostiques des hémopathies malignes, sous la responsabilité du Pr Eric Solary

Le CRB salué par les responsables
« Le remarquable essor de notre recherche offre une chance supplémentaire à nos patients de bénéficier rapidement des techniques et des médicaments les plus innovants. C’est par ailleurs la condition même de l’attractivité de notre site pour les meilleurs médecins, étudiants et chercheurs. déclare le Pr François Brunotte, Doyen de la Faculté de Médecine de Dijon. Le Centre de Ressources Biologiques est une richesse supplémentaire pour le CHU qui pourra entreprendre seul ou dans le cadre de collaborations institutionnelles ou industrielles des recherches sur ces échantillons. »

Organisation du CRB
Unité fonctionnelle du pôle de Recherche Clinique du CHU de Dijon, le CRB est géré par la Direction de la qualité et de la Recherche. Quant aux options scientifiques, comme la décision d’accueillir de nouvelles collections, elles relèvent du comité technique.
Le budget du CRB provient d’une dotation pérenne de la DHOS, d’une subvention du ministère de la recherche et d’un auto-financement du CHU. Ces ressources financent un socle de personnel technique minimal (technicien, informaticien..), les infrastructures de cryo-préservation (3 cuves à azote liquide), un système d’information&
La gestion de la base d’annotations est assurée par le département d’informations médicales.

Schéma type de prise en charge d’un échantillon
Le médecin responsable du prélèvement ouvre une fiche d’annotation dans la base de données du DIM. Rendu anonyme par un algorithme de cryptage, cette fiche contient toutes les informations cliniques pertinentes et les données relatives à l’échantillon. L’échantillon est ensuite transféré dans un laboratoire où il est caractérisé (mesuré en fonction de plusieurs paramètres, extraction d’ADN&)
Cette opération effectuée, les échantillons secondaires sont adressés au Centre Inter-régional de Cryoconservation (CIRC) sur le site de l’Etablissement français de sang pour être congelés en vapeurs d’azote liquide. Le CIRC renseigne en retour la fiche d’annotation (échantillons source ; échantillons fils, caractérisation ; nombre&)

Perspectives
A terme, une partie de l’auto-financement du CRB sera couverte par des activités de prestation de services (cryo-préservation, caractérisation d’échantillons biologiques&) et par la cession d’échantillons à des équipes extérieures ou à des partenaires industriels. La cession sera bien entendu conditionnée par l’accord du responsable de la collection et du comité technique.

D’après un article d’Alain Bonnin publié dans Avis de recherche n°4 septembre 2005

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