La 9ème édition de la Semaine du Cerveau mobilise les chercheurs et artistes de la ville rose. Du 10 au 16 mars 2014, ils donneront une série de conférences et expositions où se mêlent science et création artistique. L’occasion pour le public de connaître les dernières avancées de la recherche et de mieux comprendre les mécanismes de fonctionnement du cerveau humain, siège de notre mémoire et de nos émotions : Comment perçoit-il le monde ? Le cerveau bilingue est-il différent ? Pourquoi sommes-nous en majorité droitiers ? Quel niveau de conscience pendant le coma ? Comment optimiser sa mémoire ? Autant de questions auxquels répondront les spécialistes de l’Institut des Sciences du Cerveau de Toulouse en association avec l’Inserm, le CNRS, l’Université Toulouse III-Paul Sabatier, l’Université de Toulouse II-Le Mirailet et le CHU de Toulouse.
Soirée inaugurale le 10 mars à 18h00au Théâtre Soranopar avec la conférence-spectacle «Est-ce que tu vois ce que je vois ? Perception normale, pathologique et autres…?» animée par deux chercheurs et la compagnie théâtrale «Les Anachroniques».
Au programme : projections débat, soirée des associations, expositions
Une semaine internationale pour sensibiliser le public aux enjeux de la recherche sur le cerveau
Coordonnée par la European Dana Alliance for the Brainen Europe et la Dana Alliance for Brain Initiativesaux Etats-Unis, la Semaine du Cerveau a été déclinée en France par la Société Française des Neurosciences. Elle est aujourd’hui un événement majeur auquel participent plusieurs dizaines de pays, plus de 1 875 organisations partenaires (organismes de recherche, universités, centres de recherche médicale, hôpitaux, écoles, associations de patients, agences gouvernementales et organisations professionnelles de 62 pays) visant toutes à faire connaître les progrès de la recherche sur le cerveau.
A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques
Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.