Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Le CHU construit son avenir

Créer la cité hospitalière de demain d'une capacité de 1 664 lits sur le site de Bocage Central, à moins de 3km du centre-ville, tel est l'enjeu du regroupement de l'ensemble des activités du CHU sur un parc de 160 000m².

Créer la cité hospitalière de demain d’une capacité de 1 664 lits sur le site de Bocage Central, à moins de 3km du centre-ville, tel est l’enjeu du regroupement de l’ensemble des activités du CHU sur un parc de 160 000m². L’objectif est de relier 3 bâtiments indépendants : l’actuel hôpital du Bocage, le futur Bocage Central et le complexe Mère-Enfants et de créer un plateau technique centralisé commun.

Ce nouvel hôpital accueillera l’ensemble des activités de court séjour du CHU, c’est-à-dire les services installés au sein de l’Hôpital Général et de l’actuel Hôpital du Bocage hormis la médecine gériatrique qui restera sur le site de Champmaillot. Parallèlement à cette nouvelle construction, les ailes de l’actuel Hôpital du Bocage seront restructurées pour permettre la mise en place des pôles médicaux.

Les 3 bâtiments indépendants seront reliés par des galeries vitrées. Cette organisation offrira au CHU des facilités de fonctionnement optimales, par rapport à sa configuration multi-sites actuelle.

Une organisation spatiale optimisée
Les pôles seront organisés en nappes horizontales, pour une plus grande évolutivité et de meilleures liaisons ; la juxtaposition des unités permettant l’adaptation de leur géométrie et de leur capacité. Les services d’hébergement seront établis dans les ailes neuves Nord et Sud, le bâtiment central lui-même comprenant plate-forme d’échanges et lieux d’accueil, de consultations et explorations de chacun des pôles. L’actuel Hôpital du Bocage et Bocage Sud abritera la majorité des services de consultations, et hôpitaux de jour et de semaine. Enfin, les 4 pôles comportant les hébergements seront installés dans les 4 premiers étages (pôle Neurosciences, pôle Spécialités Médicales, pôle Coeur-Poumons-Vaisseaux et pôle Pathologies Digestives).

L’éclairage naturel privilégié
L’ensemble du projetest traversé d’Est en Ouest d’espaces ouverts de grandes dimensions, apportant lumière naturelle et vues pour l’ensemble des locaux. Un maximum de chambres seront distribuées au Sud, vers les espaces verts du parc central (aile Sud), et en Est-Ouest et Nord, vers les espaces verts situés de l’autre côté du boulevard Maréchal de Lattre de Tassigny (aile Nord). Enfin, la composition en « doigt de gant » et « patios », aux niveaux rez-de-jardin haut et bas, diffusera la lumière naturelle dans l’ensemble du plateau technique. Les architectes ont également privilégié le linéaire de façade nécessaire à l’éclairement naturel de tous les locaux.

Simplicité, modularité et flexibilité : le regroupement par pôles facilité par l’architecture
Le CHU de Dijon a été parmi les premiers à se structurer de manière polaire, regroupant ses services en 16 pôles médicaux et transversaux :

Activités médicales
– coeur-poumons-vaisseaux
– neurosciences-chirurgie réparatrice et psychiatrie adulte
– spécialités médicales
– pathologies lourdes
– pathologies digestives, métaboliques et endocriniennes
– anesthésie – réanimation chirurgicale – urgences
– gynécologie-obstétrique
– personnes âgées
– pédiatrie
– rééducation-réadaptation

Pôles transversaux
– pharmacie
– imagerie
– biologie
– biostatistique et information médicale
– vigilances
– recherche clinique et innovation

Les patients, placés au coeur de l’organisation médicale, bénéficieront de chambres individuelles dotées de cabinets de toilette avec douche.

Un enthousiasme général
Pour Claude Girard, Président de la Commission Médicale d’Etablissement « Cette nouvelle construction bénéficie tout d’abord aux patients qui souffraient d’une structure multi-sites, et des délais d’attente et de transports qui rallongeaient leur durée moyenne de séjour. Le nouveau CHU leur proposera une structure regroupée avec une hôtellerie entièrement réétudiée et des chambres individuelles. Leur prise en charge se déroulera au sein d’un lieu unique et d’un même étage. De plus le personnel, libéré des désagréments occasionnés par les transferts, pourra consacrer davantage de temps à chaque malade. Il appréciera également les locaux neufs, avec des équipements techniques et de soins en partie renouvelés. La vocation de notre CHU étant d’offrir aux patients les thérapeutiques les plus innovantes, nous avons opté pour une montée en puissance de toutes les techniques innovantesau service de nos patients. »

La Cité Hospitalière de demain, apporte à la population de Dijon et à celle de la région Bourgogne, l’assurance de conserver un haut niveau d’offre de soins.

Le Calendrier
Le projet sera réalisé en deux phases principales afin de maintenir l’activité pendant la durée des travaux. La première phase de 2006 à 2009 comprend la réalisation de 80% du bâtiment neuf, Bocage central, le bâtiment logistique situé Rue Gaffarel, parallèlement à la poursuite de l’activité dans l’ancien Hôpital du Bocage, Bocage sud, la stérilisation centrale, les blocs opératoires et le bâtiment réanimation.
La deuxième phase de 2009 à 2011, après démolition des blocs opératoires de la stérilisation centrale et du bâtiment réanimation, verra l’achèvement du bâtiment neuf et la réhabilitation de l’ancien Hôpital du Bocage et de Bocage sud. Les activités de l’hôpital général seront alors déménagées sur le site de Bocage. Les urgences et l’hélistation seront mises en service.

Données repères
80 000 m² de construction neuve qui viendront s’implanter entre le complexe Mère-Enfants et l’actuel Hôpital du Bocage
8 niveaux et une hélistation en terrasse
50 000 m3 de béton
2750 tonnes d’armatures
350 à 400 effectifs sur chantier
un coût prévisionnel de 250 millions € TTC (hors équipements)
777 lits dans Bocage Central

Ce projet a reçu le soutien du Ministère de la santé et de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation de Bourgogne.
Assistant Maîtrise d’ouvrage : ICADE
Maîtrise d’oeuvre : GROUPE 6 ARCHITECTES et IOSIS (Bureau d’ingénierie). Engagé depuis 2001, le Groupe 6 a respecté les contraintes de départ à savoir : conserver et développer les qualités paysagères du site, redonner une cohérence architecturale à l’ensemble Bocage Central, Bocage 62 et Sud, Hôpital d’enfants, réaliser un projet architectural moderne avec des matériaux pérennes tels que verre, métal, zinc, béton brut, en intégrant la pointe des techniques médicales en son plateau technique, et développer en 4 pôles horizontaux l’ensemble des disciplines du C.H.U. »
Entreprise Générale : EIFFAGE CONSTRUCTION

Pour en savoir plus www.dijonpremiere.com

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Première greffe française de larynx : récit d’une performance lyonnaise

Pour la première fois en France, un larynx a été greffé sur une femme les 2 et 3 septembre dernier. Deux mois et demi après cette opération spectaculaire qui a mobilisé douze chirurgiens issus des Hospices Civils de Lyon et autres CHU français durant vingt-sept heures, le CHU lyonnais communique sur le sujet. Quant à la patiente âgée de 49 ans, elle pourrait retrouver durablement l’usage de la parole vingt ans après l’avoir perdue.

Etudes de Médecine : Romuald Blancard ou l’un des visages de l’ouverture du 2e cycle à la Réunion

Depuis septembre, il fait partie de la première promotion d’étudiants en médecine de quatrième année de La Réunion. Pour Réseau CHU, Romuald Blancard a accepté de nous parler de l’ouverture du deuxième cycle des études médicales sur son île, mais pas seulement. Son parcours atypique, son stage en psychiatrie, ses rêves jamais trop grands etc. ont été abordés dans les locaux du nouveau campus bioclimatique de Sainte-Terre. Sans langue de bois.

Le CHU de La Réunion a pris la vague rose

La seizième édition de la Run Odysséa Réunion s’est tenue les 4 et 5 novembre sur le site de l’Étang-salé, dans l’ouest de la Réunion, et ce malgré une météo capricieuse qui a bien failli compromettre l’opération. 275 000 euros ont été récoltés. Un succès auquel est associé le CHU de la Réunion, partenaire pour la première fois cette année, et dont le baptême de l’eau a été placé sous le signe de la prévention. Reportage.