Nouveau CHU Amiens-Picardie, thorax-center à Lille, modernisation de l’Hôpital Edouard Herriot à Lyon, trauma-center antisismique en Martinique, projet de campus hospitalo-universitaire à Nantes, Pasteur 2 à Nice, nouvel hôpital d’Orléans, training center à Rouen… Les 20 000 visiteurs des Salons Santé Autonomie sont invités à découvrir l’hôpital universitaire du 3ème millénaire à travers un tour de France de 26 programmes architecturaux d’ampleur conduits par les CHU. Des sites structurants qui marquent le renouvellement urbain des métropoles régionales.
Réalisations livrées en 2011 ou projets esquissés à horizon 2020, les audacieuses structures de verre, de béton, d’acier témoignent de la créativité des maîtres d’ouvrage et des concepteurs soucieux de satisfaire les attentes d’une nouvelle génération de patients.
Cette vitrine futuriste expose l’ambition d’excellence de l’hôpital universitaire français et sa volonté d’anticiper les avancées de la médecine tout en respectant les impératifs de rationalisation des organisations, de mutualisation des moyens et la nécessaire valorisation de leurs dimensions recherche et enseignement par l’intégration de laboratoires ou d’amphithéâtres…
Le diaporama a été réalisé sous l’égide de la Conférence des directeurs généraux de centres hospitaliers régionaux et universitaires, en partenariat avec Réseau CHU, Architecture Hospitalière et PG Communication. Il sera projeté sur les écrans du village des architectes et fera l’objet d’un dossier publié par Hospital Partenaire Magazine n°30.
Perfusionniste : ce métier de la santé aussi indispensable que méconnu
Nicolas Rougier est perfusionniste au bloc cardiologie de l’Hôpital Haut-Lévêque (CHU de Bordeaux). Une bonne partie de son quotidien consiste à gérer la circulation extracorporelle du sang d’un patient qui se fait opérer et, bien souvent, à arrêter le cœur de ce dernier. Une responsabilité non négligeable mais qui reste largement mal (re)connue. Il y a quelques jours, nous avons accompagné Nicolas Rougier, lors d’une intervention sous haute tension. Pour CHU Média, il a accepté de nous parler de son métier, pratiqué dans l’ombre par seulement trois-cent personnes en France, et pourtant si essentiel.