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Le CHU de Nantes champion d’Europe de la greffe rénale

Le CHU de Nantes et l'institut de transplantation, d'urologie et de néphrologie (Itun) annoncent leur 4 000e greffe ; un score de greffes rénales inégalé en France et en Europe !

Le CHU de Nantes et l’institut de transplantation, d’urologie et de néphrologie (Itun) annoncent leur 4 000e greffe ; un score de greffes rénales inégalé en France et en Europe !

La candidature de Nantes comme institut hospitalo-universitaire (IHU), projet porté par le Pr Jean-Paul Soulillou, sera dévoilée prochainement.

En 2009, le don d’organes, de sang, de plaquettes et de moelle osseuse a reçu le label « Grande cause nationale », par le Premier Ministre, afin de sensibiliser le public aux besoins non couverts du don d’organes, véritable enjeu de santé publique aujourd’hui.

L’Itun, au sein du CHU de Nantes, réunit des équipes de chercheurs et cliniciens travaillant sur les greffes d’organes et de cellules. Il est aujourd’hui le premier centre européen pour la greffe de rein, et parmi les deux premiers centres français pour la greffe de pancréas. Au 17 mars 2010, 4033 greffes de rein ont été réalisées à Nantes et le nombre de patients transplantés (porteurs d’un greffon fonctionnel) actuellement suivis à Nantes s’élève à 2 216 personnes.

« Le niveau d’excellence de la transplantation rénale et pancréatique à Nantes a été atteint grâce à la coopération étroite entre néphrologues, urologues et anesthésistes de l’Itun. Le caractère imprévisible de cette activité nécessite une disponibilité permanente et une organisation spécifique pour la réaliser dans les meilleures conditions. À cette complexité d’organisation s’ajoutent de plus en plus les difficultés chirurgicales chez les patients multi-opérés et ceux qui attendent une double transplantation de rein et de pancréas. Des difficultés persistent donc mais l’Itun contribue à les résoudre : nous avons notamment été parmi les premiers centres français à introduire la laparoscopie sur donneur vivant en 2002 ainsi qu’à mettre en oeuvre la greffe pancréatique avec dérivation intestinale et porte», indique le Pr Georges Karam, urologue en charge des greffes de rein et de pancréas à l’Itun.

L’ITUN s’est doté d’un puissant outil de recherche translationnelle (« from bedside to bench and bench to bedside ») favorisant la collaboration étroite entre chercheurs et cliniciens. Cette approche bénéficie non seulement aux patients, à travers la mise au point de nouvelles thérapeutiques et de tests prédictifs et diagnostics, mais aussi à la communauté scientifique et médicale, avec le développement de nouvelles approches très innovantes et prometteuses (2 publications récentes dans Science 2009 et Science Translational Medicine 2010).

« La transplantation rénale apporte une formidable amélioration de l’état de santé, de la qualité de vie et de l’espérance de vie de milliers de patients insuffisants rénaux. Sans greffe, ces patients seraient soumis aux dialyses leur vie durant, procédure lourde, contraignante et coûteuse. Précurseur d’une approche de médecine translationnelle, promue en particulier par le professeur Soulillou et son équipe, par l’intégration étroite des soins et de la recherche pour la mise au point de nouveaux traitements, l’Itun du CHU de Nantes est aujourd’hui l’un des centres à la pointe de l’innovation thérapeutique en transplantation rénale au service des patients », souligne le Pr Gilles Blancho, directeur de l’Itun.

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