16e au palmarès du Point paru le 22 août, le CHU de Nice reste dans le tiers de tête des 50 meilleurs hôpitaux Français parmi 600 mais perd 6 places par rapport à 2012.
Le classement repose sur l’analyse de 63 spécialités médicales et chirurgicales. Il concerne principalement des données d’activités de 2011, année qui pour le CHU a correspondu a un certain nombre de déplacements de services et de réduction d’accessibilité consécutifs au chantier croissant de Pasteur 2.
La complexité méthodologique qui prend en compte des critères relatifs rend difficile l’analyse et la comparaison des résultats d’une année sur l’autre d’autant que certaines spécialités retenues en 2012 ont disparu comme la chirurgie du ronflement ou la chirurgie esthétique quand d’autres sont introduites pour la première fois comme la chirurgie de l’audition et la chirurgie du nez et des sinus. Par ailleurs, la création d’activités séparées tels les Hôpitaux Pédiatriques de Nice (2010) et l’Institut Universitaire de la Face et du Cou (2011) ont également une incidence sur le classement général du CHU.
Mais il important de considérer une période plus longue pour porter une évaluation de la place du CHU de Nice. Ainsi, sur 6 ans (classements 2008 à 2013, correspondant aux données 2006 à 2011), le CHU se situe toujours entre la 16e et la 8e place, avec des variations selon les années.
Première greffe française de larynx : récit d’une performance lyonnaise
Pour la première fois en France, un larynx a été greffé sur une femme les 2 et 3 septembre dernier. Deux mois et demi après cette opération spectaculaire qui a mobilisé douze chirurgiens issus des Hospices Civils de Lyon et autres CHU français durant vingt-sept heures, le CHU lyonnais communique sur le sujet. Quant à la patiente âgée de 49 ans, elle pourrait retrouver durablement l’usage de la parole vingt ans après l’avoir perdue.