Le don de procréer : un don trop méconnu

Comment se déroule le don de spermatozoïdes et le don d’ovocytes qui apporte aux couples en attente le bonheur devenir parents ? Qui peut devenir donneur ? Combien de temps cela prend-il ? Quelles sont les conditions pour qu’un couple bénéficie d’un don de gamètes (cellule reproductrice mâle et femelle) ? Les réponses seront données par les gynécologues, biologistes, psychologues, andrologues des Centres toulousains d'Etudes et de Conservation des Oeufs et du Sperme (CECOS) et d’assistance médicale à la procréation (AMP).

Comment se déroule le don de spermatozoïdes et le don d’ovocytes qui  apporte  aux couples en attente le bonheur devenir parents ?  Qui peut devenir donneur ? Combien de temps cela prend-il ? Quelles sont les conditions pour qu’un couple bénéficie d’un don de gamètes (cellule reproductrice mâle et femelle) ?  Les réponses seront données par  les gynécologues, biologistes, psychologues, andrologues des Centres toulousains d’Etudes et de Conservation des Oeufs et du Sperme (CECOS) et d’assistance médicale à la procréation (AMP). Les spécialistes accueilleront les personnes qui envisagent ce geste de générosité ou qui espèrent en bénéficier, mercredi 14 novembre 2012, de 12h30 à 18h30. Cette première journée portes ouvertes se déroulera en partenariat avec l’Agence de la biomédecine auteure de  la campagne « Vous pouvez donner le bonheur d’être parents »
Le CECOS et le centre d’AMP de Toulouse, lieu d’information et d’échange
Le grand public pourra s’informer dès le hall d’accueil de l’hôpital grâce aux outils pédagogiques mis à leur disposition : exposition sur les étapes du don, films éducatifs et témoignages, brochures d’information. L’équipe médicale du centre se relaiera sur place pour rencontrer les visiteurs et répondre à leurs questions afin d’améliorer leur compréhension de ces deux dons, voire les aider dans leur réflexion pour devenir donneur.
Des visites guidées seront proposées, tout au long de l’après-midi, pour présenter le parcours des donneurs au sein du centre, et faire découvrir les espaces dédiés et le personnel en charge. Cette Journée portes ouvertes se tiendra grâce à la mobilisation de l’équipe du service Médecine de la Reproduction de Toulouse.
Le CECOS de l’hôpital Paule de Viguier en quelques chiffres (2010*)
120 couples en attente de dons
15 donneurs de spermatozoïdes
2 donneuses d’ovocytes
50 naissances grâce aux dons
25 médecins et personnels de santé pour accompagner les couples et les donneurs dans leurs parcours
Les gamètes donnés dans le Centre de Toulouse ne seront pas forcement attribués à un couple de la région.
* Le décalage de deux ans dans la publication des résultats de l’activité s’explique par la prise en compte de la
durée de la grossesse à laquelle s’ajoute le temps nécessaire à la collecte des données
Coordonnées du CECOS : 330, avenue de Grande Bretagne 31 000 Toulouse – Tél 05 61 77 22 33
Le don de gamètes reste encore insuffisant en France
En 2010*, 345 femmes ont fait un don d’ovocytes et 299 hommes ont donné leurs spermatozoïdes. 1 331 enfants sont nés grâce à aux dons de gamètes cette même année.
Le don de spermatozoïdes est relativement en adéquation avec la demande que le don d’ovocyte, même si la diversification des profils des donneurs est nécessaire pour satisfaire les besoins. En revanche, la situation du don d’ovocytes est plus préoccupante, car le nombre de donneuses est très largement insuffisant. Pour l’année 2010, il aurait fallu 700 dons d’ovocytes supplémentaires pour répondre aux besoins des 1 300 couples en attente d’un don
L’Agence de la biomédecine, partenaire de ces premières Portes ouvertes
Dans la continuité de sa campagne nationale de communication et de recrutement sur le don de gamètes lancée en 2011, l’Agence de la biomédecine entend sensibiliser la population sur ce don méconnu et renforcer la pédagogie sur les modalités de ce don. Il s’agit aussi de recruter le de nouveaux donneurs d’ovocytes et de spermatozoïdes.

En France, ce don bénéficie aux couples en âge de procréer, qui doivent recourir à une assistance médicale à la procréation avec tiers donneur, soit pour remédier à une infertilité médicalement diagnostiquée, soit éviter un risque de transmission d’une maladie d’une particulière gravité à l’enfant à naître ou au conjoint. Ces couples attendent parfois très longtemps -plusieurs années – le don de gamètes qui leur permettra de réaliser leur projet d’enfant.

L’Agence de la biomédecine mène avec les professionnels de l’AMP une réflexion globale sur les actions possibles en vue d’améliorer la situation et de conduire à l’autosuffisance nationale.
Pour devenir donneur et « donner le bonheur d’être parents », il faut être majeur, en bonne santé et âgé de moins de 37 ans pour une femme et moins de 45 pour un homme. Tout don de gamètes en France respecte ces 3 principes fondamentaux du don : la gratuité, l’anonymat et le libre
consentement.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.

Dr Jean-Victor Blanc : « On sort des tabous qui ont trop longtemps englobé les troubles psychiques »

Changer le regard du grand public sur la santé mentale. C’est la mission que s’est donné Jean-Victor Blanc, psychiatre à l’hôpital Saint Antoine à Paris et auteur du livre Pop & Psy. Et pour déstigmatiser et sensibiliser le plus grand nombre aux troubles psychiques, quoi de plus accessible que d’utiliser les films et les séries. Rencontre.