Le 24 janvier 2017, les 9 établissements composant le groupement ont signé le 1er avenant à sa convention constitutive pour l’intégration du centre hospitalier départemental Georges Daumézon de Fleury les Aubrais.
Le 24 janvier 2017, les 9 établissements composant le groupement ont signé le 1er avenant à sa convention constitutive pour l’intégration du centre hospitalier départemental Georges Daumézon de Fleury les Aubrais.
Le groupement hospitalier de territoire (GHT) du Loiret a été officiellement créé le 1er juillet 2016 «pour garantir une offre de proximité ainsi que l’accès à une offre de référence et de recours dans le cadre d’un projet médical partagé». Une mission désormais partagée par le CHD Daumézon qui «attendait dans la convention constitutive du GHT une représentation des médecins psychiatres de sorte que la santé mentale ne soit pas secondaire», ont déclaré son directeur, Jean-Yves Boisson, et le Dr Séverine Restelli, présidente de la CME. Ils voient dans cette nouvelle organisation le moyen de «mieux prendre en charge les patients au niveau global, psychique comme somatique».
Un déploiement conforme au calendrier pour servir 684 000 habitants
De fait le déploiement du groupement est à l’œuvre conformément au calendrier législatif et réglementaire. Chaque instance de gouvernance s’est ainsi réunie au cours du dernier trimestre 2016: le comité stratégique, le collège médical, la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques, le comité territorial des élus locaux et le comité des usagers. La conférence territoriale de dialogue social, organe représentant les professionnels a également été installée.
Le GHT du Loiret compte quelques 2 600 lits dédiés aux activités de Médecine, Chirurgie et Obstétrique (MCO), de Soins de suite et réadaptation et de Psychiatrie, pour une population de 684 000 habitants*.
Une mutualisation des fonctions portée par le CHR d’Orléans
La mutualisation de certaines fonctions est d’ores et déjà portée par le CHR d’Orléans, établissement support du groupement. Le plan d’actions achats de territoire sera déployé dès les prochaines semaines sur les champs retenus par l’ensemble des membres tels que les achats de produits lessiviels, de fruits et de légumes, de fournitures de bureau, de produits d’incontinence …
Le CHR vient aussi en appui de certains établissements pour le recrutement de médecins. «Confronté à la faiblesse de la démographie médicale, le centre hospitalier de Beaugency attend une réponse dans le cadre du GHT en matière de personnel médical », souligne Ludovic Dewaele, directeur du CH Lour Picou de Beaugency
Un projet médical fortement attendu
Parallèlement, l’élaboration du projet médical partagé de territoire progresse sur la base des travaux coordonnés par le Dr Stéphanie Rist, rhumatologue au CHR d’Orléans. Le collège médical, ses 32 membres, son président le Dr Fabrice Lagarde, endocrinologue au CH de Montargis et ses deux vice-présidentes, le Dr Marie-Françoise Barrault-Anstett (médecine interne), présidente de la CME du CHR d’Orléans, et le Dr Séverine Restelli (psychiatre), présidente de la CME du CHD Daumézon supervisent l’avancée du projet.
«L’attente la plus forte est bien-sûr la structuration de l’offre de soins sur le territoire : mieux travailler ensemble», relève Marie Dunyach, directrice du CH Pierre Dezarnaulds de Gien et du CH de Sully sur Loire. Nous espérons une encore meilleure collaboration des équipes médicales entre elles». Et d’ajouter: «Sans déconstruire les partenariats actuels, les médecins pourront bâtir de nouvelles habitudes sur la base d’une confiance mutuelle : cela se construit avec le temps, cela ne se décrète pas. »
En tout état de cause, les objectifs médicaux ont été définis, tout comme les filières de prise en charge parmi lesquelles la gériatrie. «La contribution des hôpitaux gériatriques est importante pour éviter le transfert vers les urgences, notamment en période d’épidémies», remarque pour sa part Philippe Desmergers, directeur du CH Pierre Lebrun de Neuville aux Bois.
Le patient au centre des préoccupations
Les équipes médicales des neuf établissements ont du reste décrit précisément, filière par filière, les gradations des prises en charge du patient, quel que soit son lieu d’habitation dans le département. L’enjeu étant d’offrir à chaque usager une qualité de soins similaire sur l’ensemble du territoire.
«Le malade est au centre de toutes les préoccupations», rappelle Didier Poillerat, directeur du CH de l’agglomération montargoise d’Amilly, du CH de Pithiviers et du CH Paul Cabanis de Beaune la Rolande. Le GHT va apporter des améliorations dans la prise en charge des patients en termes d’organisations et de gains de temps par une meilleure connaissance des correspondants.»
Il s’agit maintenant et d’ici le 1er juillet 2017, de finaliser le projet médical et avec lui, sa déclinaison soignante impartie aux équipes paramédicales: le projet de soins partagé.
*données 2013
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