Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Angers : le nouvel Hôtel-Dieu Nord ouvre ses portes

Refait à neuf dans le respect du patrimoine, l'Hôtel-Dieu Nord d'Angers affiche son nouveau visage avec une capacité d'accueil étendue à 106 lits et 34 places et des effectifs renforcés à près de 360 professionnels dont une quarantaine de médecins. Pour un coût de 34 M€.
Refait à neuf dans le respect du patrimoine, l’Hôtel-Dieu Nord d’Angers affiche son nouveau visage avec une capacité d’accueil étendue à 106 lits et 34 places et des effectifs renforcés à près de 360 professionnels dont une quarantaine de médecins. Pour un coût de 34 M€. 
Au terme de trois années de travaux, le défi est relevé. Trois services médicaux, le service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition, celui de médecine interne et maladies vasculaires, et enfin le service de maladies du sang ont investi, au cours de l’été, cet édifice entièrement reconstruit et agrandi. Ils sont aujourd’hui installés dans un bâtiment conçu pour répondre à leurs spécificités de prise en charge et à l’évolution de leurs activités. Concrétisation d’un projet orchestré par le CHU d’Angers avec le cabinet d’architecture nantais GPAA et dont le coût total s’élève à 34 millions d’euros.
Une intégration architecturale réussie
L’installation dans le nouvel Hôtel-Dieu Nord a également été l’occasion de réorganiser les capacités d’hospitalisation. Les infrastructures du bâtiment permettent de privilégier les hospitalisations plus courtes tout en respectant la qualité d’accueil des hospitalisations conventionnelles. 
Défi patrimonial relevé également. La Tour des Anglais en bord de Maine et à quelques centaines de mètres du CHU d’Angers, l’ancienne chapelle Sainte-Marie à proximité immédiate ont guidé le projet vers une conservation, réussie, des façades.
Au total, l’ouvrage aura nécessité 300 000 heures de travail dont 16 000 effectuées par des personnes en insertion. Une marque d’engagement pour le territoire…
Création de postes, augmentation des places et des lits
Important de par son positionnement au cœur du CHU, le nouvel Hôtel-Dieu Nord l’est également par ses dimensions hospitalières et architecturales. Chaque année, 15 000 patients sont accueillis par les trois services concernés. 
La réorganisation des lits et des places du nouvel Hôtel-Dieu Nord se poursuit par étape. Cette programmation sera finalisée début 2017, pour atteindre un total de 106 lits (hospitalisations complète ou de semaine) et 34 places (hospitalisation de jour) dont 12 de créées.
Un renforcement des effectifs accompagne cette réorganisation. Ainsi, en janvier 2017, alors que les derniers lits de soins palliatifs seront ouverts, près de 360 professionnels travailleront dans le nouvel Hôtel-Dieu Nord : près de 300 professionnels non médicaux (dont 23,5 postes* créés), 36 médecins (dont 3 postes créés*) accompagnés de médecins vacataires et 19 internes (dont 2 postes créés*).
*équivalent temps plein

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Violences : fin de l’omerta à l’hôpital

La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.