Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Le palmarès des maisons de retraite du Figaro Magazine et du Guide Santé

Sortie le 5 février 2011, le palmarès des maisons de retraite du Figaro Magazine et du Guide Santé a pour ambition d'aider les personnes âgées et leurs proches à choisir la meilleure maison de retraite, celle qui associe confort de vie et soins de qualité. Pour dresser un classement des 20 meilleures structures par région, Stéphane Bach et Jean-Pascal Del Bano ont sollicité les 7 416 établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad)* publics et privés. Les résultats sont en ligne**. Mais les tableaux restent incomplets. En effet, seuls 42% des établissements ont participé à l'enquête, principalement des structures privées, la Fédération Hospitalière de France ayant recommandé à ses adhérents de ne pas renseigner le questionnaire.

Sortie le 5 février 2011, le palmarès des maisons de retraite du Figaro Magazine et du Guide Santé a pour ambition d’aider les personnes âgées et leurs proches à choisir la meilleure maison de retraite, celle qui associe confort de vie et soins de qualité. Pour dresser un classement des 20 meilleures structures par région, Stéphane Bach et Jean-Pascal Del Bano ont sollicité les 7 416 établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad)* publics et privés. Les résultats sont en ligne**. Mais les tableaux restent incomplets. En effet, seuls 42% des établissements ont participé à l’enquête, principalement des structures privées, la Fédération Hospitalière de France ayant recommandé à ses adhérents de ne pas renseigner le questionnaire.

A retenir : une fourchette des tarifs allant du simple au sectuple !
« Les tarifs d’hébergements (hors soins de santé, supplément dépendance et dépenses diverses de coiffure, téléphone, blanchissage, produits de soin…) varient de 813 euros pour la résidence Bellevue à Gap, dans les Hautes-Alpes (05) à 6022 euros par mois pour La Résidence de Chaillot, à Paris ; le tarif médian se situant à 2 200 euros par mois » révèle le magazine. Tandis que les retraites moyennes dépassent difficilement les 1 200 euros.
Quant au taux de personnel par résident, il varie de 0,4 à près de 1 ; un effectif à mettre en regard des besoins des personnes lourdement dépendantes. En effet « le profil-type du résident en Ehpad est une femme de 87 ans, avec en moyenne cinq pathologies, huit médicaments et une dépendance importante» affirme le Dr Nathalie Maubourguet, qui préside la Fédération des associations de médecins coordonnateurs en Ehpad. Ces patients lourds requièrent l’assistance d’un personnel renforcé, qualifié et motivé.

Le magazine enregistre les efforts de la profession depuis la loi du 2 janvier 2002 qui impose aux établissements le respect de normes tant dans la conception des bâtiments que dans le règlement interne et notamment dans la rédaction d’un projet de vie et de soins pour les résidents. Vis-à-vis des collectivités territoriales et des autorités de santé, les responsables doivent également s’engager à moderniser leurs structures s’ils veulent percevoir des financements pour recruter des personnels. Des évolutions tangibles selon la journaliste Martine Betti-Cusso qui note : « S’il reste encore des chambres doubles, chaque résidence offre des chambres individuelles que l’on peut parfois meubler soi-même. Tous proposent, à des degrés divers, des animations: loto, thé dansant, chorale, art floral…. Beaucoup ont aménagé un salon de coiffure, et les plus luxueuses proposent même une salle Snoezelen avec aromathérapie, lumière tamisée et musique relaxante. Certes, toutes ne disposent pas du même niveau de confort, certaines s’en tiennent à une fonctionnalité sommaire et hygiénique plus proche de l’ambiance hospitalière que de la résidence hôtelière. »

Mais les points d’amélioration sont nombreux si l’on en juge d’après les témoignages postés sur le site : manque d’attention et insuffisance de soins portés aux pensionnaires dû en grande partie au manque de personnel, les tarifs jugés exorbitants, un personnel insuffisamment formé à la bientraitance?

Méthodologie
Un formulaire de 62 questions a été adressé à chacun des les 7 416 établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes comprenant notamment des questions sur le taux de chambre double, le ratio emploi temps plein/nombre de lits, la capacité, le tarif mensuel. Les données quantitatives sont complétées par 6 critères qualité définis en concertation avec fédérations, médecins, usagers car à l’heure actuelle il n’existe aucun indicateur qualité public et opposable pour les EHPAD.

1. Le Ratio d’encadrement (tous personnels confondus en Equivalent Temps Plein ou ETP)
2. La Présence d’au moins 1 AS la nuit
3. La Présence d’un psychologue
4. Les Formations à la bien-traitance
5. La Possibilité offerte à la famille ou aux amis de se joindre au résident pour les repas
6. La Présence d’un coiffeur et/ou esthéticienne et/ou pédicure et/ou balnéothérapie.

* 3 243 dans le secteur public, 2 360 dans le secteur privé associatif et 1 813 dans le secteur privé commercial.

**

Marie-Georges FAYN

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Violences : fin de l’omerta à l’hôpital

La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.