Le Professeur Pierre Brousset nommé membre senior de l’Institut Universitaire de France

Le Professeur Pierre Brousset, chef de service du laboratoire d'anatomopathologie à Purpan et responsable de l'équipe de recherche à l'Inserm sur les cancers du sang, a été nommé le 1er octobre membre senior de l'Institut de France (Pierre Brousset était déjà membre junior du même institut de 1997 à 2002). Il est le premier médecin toulousain à atteindre cette distinction qu'il obtient cette année en même temps que deux collègues scientifiques de l'université Paul Sabatier.

Le Professeur Pierre Brousset, chef de service du laboratoire d’anatomopathologie à Purpan et responsable de l’équipe de recherche à l’Inserm sur les cancers du sang, a été nommé le 1er octobre membre senior de l’Institut de France (Pierre Brousset était déjà membre junior du même institut de 1997 à 2002). Il est le premier médecin toulousain à atteindre cette distinction qu’il obtient cette année en même temps que deux collègues scientifiques de l’université Paul Sabatier.

Cette nomination est une reconnaissance de l’activité de recherche en cancérologie effectuée par le Professeur Pierre Brousset et ses collaborateurs au sein du CHU de Toulouse via le laboratoire de Purpan et des recherches qu’il dirige à l’Inserm sur les cancers du sang. Elle vient en confirmation du prix Inserm de la recherche qu’il a obtenu en 2009. Il s’agit de signaux extrêmement encourageants pour la reconnaissance du projet de cancérologie toulousain pour lequel la création d’un département de pathologie tissulaire et moléculaire est en cours d’élaboration.

L’Institut universitaire de France
L’institut a pour mission de favoriser le développement de la recherche universitaire de haut niveau et de renforcer l’interdisciplinarité. Il a été créé pour permettre que l’activité scientifique d’enseignants chercheurs de haut niveau soit reconnue et encouragée dans leur université d’appartenance, et non par la voie traditionnelle d’une nomination dans un grand établissement parisien, un organisme de recherche ou à l’étranger.
L’Institut universitaire de France poursuit deux objectifs :
 aider les universités à tendre vers l’excellence en matière de recherche et améliorer les conditions d’exercice de la fonction de recherche des universitaires
 contribuer à une répartition équilibrée de cette excellence dans le pays. C’est pourquoi deux tiers au moins des membres de l’IUF doivent appartenir à des universités de province.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.