Ecole à l’hôpital : un mini collège pour les enfants malades

Un « mini collège embarqué » met le numérique au service de la scolarisation des 200 enfants malades qui séjournent chaque année au CHU de Nantes. Le Département de la Loire-Atlantique a pourvu les classes des hôpitaux de Nantes et Saint-Nazaire, en même temps que les collèges, de matériel informatique.
Un « mini collège embarqué » met le numérique au service de la scolarisation des 200 enfants malades qui séjournent chaque année au CHU de Nantes. Le Département de la Loire-Atlantique a pourvu les classes des hôpitaux de Nantes et Saint-Nazaire, en même temps que les collèges, de matériel informatique.
Un « mini collège embarqué », composé de cinq ordinateurs portables, d’un serveur relié au réseau du CHU et d’une imprimante est donc installé, avec le mobilier adapté, dans l’une des salles du service. « Ces équipements permettent de varier les activités, d’apporter à l’enseignement un côté ludique. Ils sont très utiles lorsqu’on a dans un même cours des élèves de niveaux différents », explique l’un des enseignants intervenant au CHU. 
L’utilisation du numérique améliore un service qui ne date pas d’hier : depuis trente ans, les enfants soignés en pédiatrie bénéficient de cours personnalisés dispensés par des enseignants de l’Education nationale. Ils interviennent à la demande des médecins, après un point avec l’établissement d’origine sur le profil de l’élève : « Il s’agit d’éviter que l’hospitalisation n’affecte trop leur scolarité ». De la grande section de maternelle à la terminale, en salle de classe ou en chambre, quatre professeurs font travailler les enfants malades : Catherine Perier et Vincent Robert (primaire), Évelyne Frionnet et Alain Le Grand (secondaire).
Les élèves reçoivent en priorité des cours de français et de mathématiques. Puis, en fonction de leur fatigabilité et de la place laissée par les soins, l’enseignement s’élargit aux sciences, à l’histoire-géographie et aux activités éducatives et culturelles.
Le travail réalisé à l’hôpital est pris en compte dans le cursus scolaire de l’élève : validation de notes, passage au CHU du baccalauréat, du brevet des collèges, du certificat de formation générale, des évaluations nationales de CE1 et de CM2.
Plus de 200 élèves bénéficient de ce suivi et de ces équipements.
Plus de renseignements sur l’école à l’hôpital dans le site internet : http://passerelle.ac-nantes.fr/ecole-hopital-nantes/

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.