Hospitalisé au Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble le 29 décembre, suite à un accident de ski survenu à Méribel en fin de matinée, Michaël Schumacher souffrait à son arrivée d’un traumatisme crânien grave avec coma.
Son état a nécessité une intervention neurochirurgicale le jour même. L’établissement organisait le lendemain une première conférence de presse au cours de laquelle les Professeurs Stephan Chabardes, neurochirurgien et François Payen, chef du pôle d’anesthésie-réanimation faisaient état de lésions crâniennes "diffuses et sérieuses", précisant que le pronostic vital septuple champion du monde de Formule 1 était engagé.
Lundi soir une deuxième opération était décidée afin d’évacuer un hématome au cerveau.
Le 31 décembre, lors d’une seconde conférence de presse, les médecins annonçaient une " légère amélioration" et un meilleur contrôle de l’état de santé de Michael Schumacher. L’équipe a bien précisé que Michaël Schumacher n’était "pas hors de danger", qu’il demeurait dans un "état critique" et "fragile". Le scanner de contrôle montrait mardi matin que l’évacuation de l’hématome était "correcte et satisfaisante", a indiqué le Pr Jean-François Payen. "Toujours placé en hypothermie, Mikaël Schumacher est maintenu sous coma artificiel." Aucun transfet n’est envisagé.
Dans sa dépêche du 31 décembre l’AFP ajoute que, "Présent au "titre d’ami" depuis dimanche au CHU de Grenoble, le Pr Gérard Saillant, qui dirige aujourd’hui l’Institut du cerveau et de la moëlle épinière, a appelé les nombreux journalistes venus du monde entier à "ne pas mettre de pression sur le monde médical". "Il ne faut pas se dire +c’est gagné+. Il faut se dire qu’il y a des hauts et des bas et que c’est un peu mieux qu’hier, que globalement sur 24 heures c’est un peu mieux qu’au début. Mais il faut rester réaliste", a-t-il insisté.
Skiant dans un secteur hors piste de Méribel (Savoie) Michaël Schumacher a percuté un rocher en pleine vitesse. Grièvement blessé à la tête malgré son casque, il a été transporté en urgence au centre hospitalier de Moutier, puis transféré quelques heures après au CHU de Grenoble.