Octobre rose se décline aux couleurs de deux célèbres artistes nîmois, José Pirès et Claude Viallat exposées au CHU à partir du 27 octobre 2016.
Octobre rose se décline aux couleurs de deux célèbres artistes nîmois, José Pirès et Claude Viallat exposées au CHU à partir du 27 octobre 2016.
José Pirès peint, sculpte, grave, découpe, dessine. Son apologie du rêve empruntant parfois aux mythes et aux symboles cultuels. Les peintures de Claude Viallat appartiennent, elles, à une esthétique née au milieu des années 1960, se jouant de la répétition des formes. Les deux plasticiens invitent à découvrir ou redécouvrir leurs œuvres au CHU de Nîmes et à l’Institut de cancérologie du Gard (ICG), à l’occasion d’Octobre rose, la campagne nationale de mobilisation en faveur du dépistage du cancer du sein.
L’inauguration de cette exposition aura lieu dans le hall de Caremeau, ce jeudi 27 octobre 2016, à 12h30, en présence de Martine Ladoucette, directrice générale du CHU de Nîmes et des deux artistes.
L’inauguration de cette exposition aura lieu dans le hall de Caremeau, ce jeudi 27 octobre 2016, à 12h30, en présence de Martine Ladoucette, directrice générale du CHU de Nîmes et des deux artistes.
La vision onirique de José Pirès
José Pirès ouvre des mondes intimes, l’imaginaire mêlant au souvenir sa part d’infini. Repoussant ainsi le quotidien hors du champ de l’atelier, l’artiste explore la matière et les volumes, la forme et la couleur, à la recherche d’une grâce. La peinture de José Pirès est métaphysique. Sous les représentations de l’animal et du végétal dans des œuvres inclassables, le peintre évoque un questionnement sur notre appartenance au monde et sa responsabilité d’artiste.
Claude Viallat et la répétition nécessaire
Partir d’une forme première, la développer et la différencier, la faire évoluer dans le temps et l’espace sans abandonner la configuration d’origine, telle fut dès 1966, la problématique de Claude Viallat. Dans un ouvrage publié en 1976, Fragments, l’artiste écrit à ce propos : " La notion de redites, de séries ou de répétitions, devient une nécessité de fait. […] Une toile – pièce – seule n’est rien, c’est le processus – système – qui est important. " Le travail de Viallat est donc à comprendre comme un principe unique aux ramifications multiples et aux métamorphoses internes posées comme nécessaires.