Avec des scores nettement supérieurs aux moyennes nationales, le Centre d’Assistance Médicale à la Procréation du CHRU de Lille figure parmi les plus performants de France. Pour l’année 2006, 25 % des FIV dites classiques, et 33 % des FIV avec micro-injections ont abouti à une grossesse évolutive alors que le taux de réussite moyen en France pour l’année 2005 était de 23 % pour les FIV classique, et 24 % pour les FIV avec micro-injections selon l’agence française de biomédecine. Par ailleurs, la décongélation embryonnaire est également un des points forts du Centre avec 25 % de grossesses évolutives par transfert d’embryons décongelés.
Ces taux de réussite très positifs sont le fruit d’un travail pluridisciplinaire entre gynécologues et biologistes, mais aussi chirurgiens, psychologues, ou encore avec le service de génétique clinique.
Le centre d’Assistance Médicale à la Procréation de Lille s’attache à informer et accompagner les couples au niveau humain et psychologique, tout au long du processus. Une réunion d’information aux couples sur le difficile parcours d’une FIV est ainsi organisée chaque mois.
Le Centre d’Assistance Médicale à la Procréation de Lille exerce aussi plusieurs missions de recours régional : la congélation des tissus ovariens (pour la préservation de la fertilité), mais aussi le don d’ovocyte, rendu difficile par un manque cruel de donneuses.
L’assistance médicale à la procréation
L’assistance médicale à la procréation consiste en un ensemble de techniques, visant à concevoir un enfant après recueil de gamètes (ovules et/ou spermatozoïdes) et/ou obtention d’embryons. Une activité très contrôlée par le Ministère de la Santé (qui remet, à chaque centre et à chaque praticien, un agrément pour pouvoir exercer cette activité), mais aussi très observée par de nombreuses statistiques sur le taux de réussite des Fécondations In Vitro.
Depuis 1978 et la naissance du 1er « bébé éprouvette » en Angleterre, l’activité d’assistance médicale à la procréation a beaucoup évolué, notamment pour ce qui concerne la qualité des embryons, mais aussi le contrôle des grossesses multiples, considérées comme des grossesses à risque.