Les CHU et CHR lancent un 2ème emprunt obligataire de 167 M €

Pour la deuxième année consécutive, la conférence des directeurs généraux de CHU a le plaisir d'indiquer qu'un groupement de 19 CHU et CHR auxquels se sont joints trois gros centres hospitaliers, vient d'obtenir la note Aaa de la part de l'agence de notation Moody's Investors et d'émettre avec succès un emprunt obligataire auprès des investisseurs, pour un montant de 167 Millions d'euros.

Pour la deuxième année consécutive, la conférence des directeurs généraux de CHU a le plaisir d’indiquer qu’un groupement de 19 CHU et CHR auxquels se sont joints trois gros centres hospitaliers, vient d’obtenir la note Aaa de la part de l’agence de notation Moody’s Investors et d’émettre avec succès un emprunt obligataire auprès des investisseurs, pour un montant de 167 Millions d’euros.

La conférence a souhaité en 2007 diversifier les sources et profils de financement à long terme pour les investissements rendus nécessaires pour la prise en charge de leurs patients. Afin d’avoir accès au marché obligataire qui répond à ces objectifs, elle a décidé d’émettre des titres obligataires, de façon groupée, mais non solidaire chaque année en fonction des besoins des établissements.

Comme l’an dernier, les caractéristiques choisies de l’opération sont un remboursement du capital in fine, une durée de 10 ans et un taux fixe. Crédit Agricole CIB et NATIXIS ont été désignés conjointement comme chefs de file de l’opération. Le conseil juridique a été assuré par le cabinet GIDE.

L’excellente appréciation par Moody’s de la qualité de signature des membres du groupement, traduite par le Aaa*, le succès de la première émission réalisée en 2009, ainsi que le contexte de marché, ont permis de placer ce nouvel emprunt obligataire, le 15 avril, au taux attractif de 3,69%, soit à mid-swap 10 ans plus 40 Bps et 25 Bps au-dessus de l’OAT dix ans.

Cette nouvelle opération contribue à positionner la communauté des CHU comme un émetteur régulier sur le marché obligataire, présentant une des meilleures signatures.

Les établissements concernés sont les CHU de Amiens, Angers, Besançon, Brest, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Marseille, Montpellier, Nancy, Nice, Nîmes, Reims, Saint-Etienne et Tours, les CHR de Metz-Thionville et La Réunion et les Centres Hospitaliers de Lagny, de Sainte-Anne et du Sud Francilien.

Pour plus d’information contacter
Jean Debeaupuis,Président de la Commission affaires financières de la Conférence des Directeurs généraux de CHU et Directeur général du CHU de Grenoble
Tél secrétariat : 04.76.76.50.01

*Aaa : qualité de crédit la plus élevée

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

AVC : COURSE CONTRE LA MONTRE AU CHU DE MONTPELLIER

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Hépatite C : à Strasbourg, Frédéric Chaffraix dirige le service qui l’a soigné

C’est tout près de l’hôpital Civil (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) que nous avons croisé la route de Frédéric Chaffraix, Responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace (SELHVA). Ce service, l’homme de 42 ans le connaît bien. Car avant d’en prendre la tête – lui qui n’est pas médecin -, Frédéric l’a côtoyé en tant que patient, après avoir vécu vingt-trois ans, et sans le savoir, avec le virus de l’hépatite C. Rencontre.

Dossier : la maladie de Lyme

Dans ce dossier, nous abordons la piqure de tique et la transmission de la bactérie Borrelia, à l’origine de la très médiatisée maladie de Lyme. L’occasion, sur la base de travaux et d’études scientifiques, de démêler le vrai du faux à l’heure où les controverses et fausses informations pullulent sur internet.