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Les CHU de Tours et de Strasbourg organisent une journée d’information et de dépistage des maladies rénales à l'occasion de la Semaine du Rein qui se déroule du 3 au 10 mars. C’est dans le Hall du bâtiment B1A de l’hôpital Bretonneau que le CHU de Tours organisera le 7 mars 2018 une journée pour les maladies rénales de 10 heures à 17 heures. Le lendemain, 8 mars, les services de néphrologie des Hôpitaux universitaires de Strasbourg et du CHU de Toulouse accueilleront à leur tour le grand public, en partenariat avec l’association France Rein, pour répondre aux questions et proposer des dépistages de maladies rénales dans le hall du NHC à Strasbourg et dans le hall d’accueil de l’hôpital Rangueil à Toulouse.

Les CHU de Tours et de Strasbourg organisent une journée d’information et de dépistage des maladies rénales à l’occasion de la Semaine du Rein qui se déroule du 3 au 10 mars. C’est dans le Hall du bâtiment B1A de l’hôpital Bretonneau que le CHU de Tours organisera le 7 mars 2018 une journée pour les maladies rénales de 10 heures à 17 heures. Le lendemain, 8 mars, les services de néphrologie des Hôpitaux universitaires de Strasbourg et du CHU de Toulouse accueilleront à leur tour le grand public, en partenariat avec l’association France Rein, pour répondre aux questions et proposer des dépistages de maladies rénales dans le hall du NHC à Strasbourg et dans le hall d’accueil de l’hôpital Rangueil à Toulouse.
Un dépistage gratuit et anonyme ainsi que des stands d’information permettront au grand public de venir échanger avec les professionnels de santé et les bénévoles de l’association.
Cet examen permettra d’identifier les patients qui seraient atteints sans le savoir ou ceux qui présenteraient un risque élevé de développer des maladies rénales. La Semaine Nationale du Rein est en effet l’occasion de se faire dépister et de vérifier le bon fonctionnement de ses reins. En cas d’anomalie, ce dépistage peut permettre une prise en charge précoce. 
"Maladie silencieuse". La Semaine nationale du Rein vise aussi plus largement à sensibiliser le grand public aux problématiques de la maladie rénale qui est dite « silencieuse » car elle ne se manifeste par aucun symptôme perceptible. C’est généralement à un stade très avancé de la maladie que l’on se rend compte que l’on est malade. Aujourd’hui en France, près de 3 millions de personnes sont atteintes d’une maladie rénale. Un fléau qui ne cesse de progresser puisque près de 11 000 personnes (+2% par an) apprennent chaque année qu’elles souffrent d’une insuffisance rénale chronique terminale nécessitant un traitement de suppléance (dialyse ou greffe). Environ 46 000 personnes sont dialysées. 36 000 personnes sont greffées et 12 500 patients sont en attente d’une greffe. 
Les femmes au cœur de l’événement. Bien que moins touchées que les hommes par l’insuffisance rénale (elles représentent 40 % des personnes en insuffisance rénale chronique terminale), les femmes atteintes d’IRC ont des problèmes qui leur sont spécifiques : la fertilité est souvent fortement perturbée,  la grossesse présente des risques de complications lorsque la femme est dialysée, et bien que moindres, les risques sont également présents lorsque la femme enceinte est greffée. Enfin, certaines infections urinaires (entraînant l’apparition d’un calcul dit d’infection) peuvent conduire à l’insuffisance rénale chronique. Or l’on sait qu’une femme sur deux sera un jour confrontée à une cystite au cours de sa vie. Même si la part d’insuffisances rénales chroniques causées ou favorisées par une infection urinaire reste faible (1 à 2 %) il est difficile de se dire que certains facteurs de risque évitables peuvent conduire à la disparition irréversible de toute fonction rénale.

Le dépistage en pratique. Au CHU de Tours, 13.000 patients consultent chaque année dans le service de Néphrologie, dont environ 700 nouveaux patients. L’activité est en augmentation croissante (environ +10% par an actuellement). Dans l’unité de Transplantation rénale, 150 patients ont bénéficié d’une greffe rénale l’an dernier et environ 1500 sont suivis régulièrement en consultation. Chaque année, 475 nouveaux patients nécessitent une prise en charge en dialyse à cause d’une insuffisance rénale terminale définitive dans la Région Centre-Val de Loire (70 en Indre et Loire) et 1870 sont dialysés en permanence (350 dans l’Indre et Loire). En Région Centre-Val de Loire, en 2016, 440 patients ont été inscrits en liste d’attente. Sur ces 440, 138 greffes ont pu être réalisées, dont 15 par un donneur vivant. Le dépistage à l’hôpital Bretonneau est mis en œuvre par l’équipe de France Rein, la méthode retenue pour ce dépistage est d’utiliser des bandelettes urinaires qui peuvent être lues par un lecteur ou par un autre moyen (appréciation visuelle), la personne étant allée aux toilettes auparavant. Ainsi, pour chaque usager volontaire une fiche de dépistage dupliquée en trois formats est fournie, une fiche reste dans le centre, une deuxième est remise groupée à France Rein Val-de-Loire et une dernière est remise au patient qui devra la remettre à son médecin si un problème est décelé. 
Les associations partenaires.
La FNAIR. Depuis près de 50 ans, France Rein agit au service des millions de Français concernés par une maladie rénale chronique. L’association de patients, animée par des bénévoles dans toute la France, a pour objectifs :
– de prévenir l’évolution de la maladie rénale, en informant, en dépistant et en encourageant la recherche médicale afin de réduire le nombre de personnes entrant chaque année en traitement de suppléance. 
– d’influencer les pouvoirs publics dans la définition des politiques de santé.
– de faire reconnaître la maladie rénale comme un enjeu de santé publique majeur. 
– d’améliorer la qualité de vie et de traitement des patients en les aidant à construire leur pro¬jet de vie avec la maladie, soutenir leurs proches. 
Pour en savoir plus : www.francerein.org

L’AIRG France. L’Association pour l’information et la recherche sur les maladies rénales génétiques a quatre missions principales : 
– Informer sur les maladies rénales génétiques et leurs conséquences sur l’organisme et la vie des patients ainsi que sur le don d’organes et la greffe rénale. 
– Aider les patients et leurs familles en leur offrant un lieu d’écoute, de partage et de soutien réciproque 
– Soutenir la recherche visant à comprendre les causes des maladies rénales génétiques et lutter contre leurs conséquences. 
– Promouvoir le don d’organes. 
Pour en savoir plus : www.airg-france.fr

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