Les innovateurs en santé soutenus par le CHU de Lille

Start-ups, entreprises, indépendants… Les porteurs de projets ayant en tête de nouveaux produits ou service en santé sont invités à concourir aux Trophées des Hauts-de-France pour l’innovation des professionnels de santé (THIPS) lancés par le CHU de Lille, en lien avec le GIE Eurasanté. Ce concours régional distingue chaque année les idées les plus innovantes qui vont améliorer les conditions de travail des professionnels, les soins ou le quotidien des patients. Cette année 5 lauréats ont été retenus. Parmi eux Etienne Brochot et Sylvie Manouvrier.

Start-ups, entreprises, indépendants… Les porteurs de projets ayant en tête de nouveaux produits ou service en santé sont invités à concourir aux Trophées des Hauts-de-France pour l’innovation des professionnels de santé (THIPS) lancés par le CHU de Lille, en lien avec le GIE Eurasanté. Ce concours régional distingue chaque année les idées les plus innovantes qui vont améliorer les conditions de travail des professionnels, les soins ou le quotidien des patients. Cette année 5 lauréats ont été retenus. Parmi eux Etienne Brochot et Sylvie Manouvrier.
Etienne Brochot, pharmacien biologiste au CHU d’Amiens, a conçu un test diagnostic du BK virus, rapide et simple pour éviter l’une des causes de rejet lors d’une greffe de reins. Il sera accompagné par la la cellule d’évaluation des technologies pour la santé du CHU de Lille.
Sylvie Manouvrier, responsable de la Clinique génétique Guy Fontaine du CHU de Lille, veut développer un projet de téléconsultations des maladies génétiques afin de rendre l’expertise génétique plus accessible pour les patients vivant en zone rurale. Elle s’appuiera sur les CH de proximité pour que chaque patient soit accompagné par un professionnel de santé local (notamment psychologue) lors de l’échange avec le généticien. Elle bénéficiera du soutien de la société Oratorio
Les lauréats reçoivent des journées d’accompagnement d’une valeur de 10 000€ et un mécénat de compétences qui les aide à franchir les obstacles réglementaires et à accéder au marché.
Depuis la création du concours THIPS en 2012, 26 porteurs de projets ont pu bénéficier d’une aide pour concrétiser leur projet d’innovation en santé.  «En tant que clinicien porteur d’un projet d’objet connecté, les défis peuvent sembler grands pour passer de l’idée initiale à la concrétisation. La CETS nous a permis d’identifier les points clefs du développement de notre application, de rencontrer instantanément les personnes pouvant nous aider à trouver les bonnes solutions. Elle nous a aidé à planifier et structurer notre projet grâce aux échanges lors de l’audition et à la formalisation des recommandations d’experts à l’issue de celle-ci. » témoigne le Dr Vincent Sobanski, service de Médecine interne,Chercheur au LIRIC
Pour en savoir plus href= »http://lille-inflammation-research.org/fr/ » target= »_blank »

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Vincent Vuiblet : “L’IA va profondément modifier l’ensemble des fonctions hospitalières.” 

Connaissance des maladies, aide aux diagnostics, dépistage précoce, prise en charge des patients, prédiction de l’efficacité des traitements ou encore suivi des épidémies… dans la santé comme dans d’autres domaines, l’Intelligence artificielle est promise partout. Si les perspectives semblent vertigineuses, difficile de saisir ce que cette évolution technologique, que certains appréhendent comme une “révolution”, implique réellement. A l’occasion de SantExpo, nous avons interrogé Vincent Vuiblet, Professeur de médecine au CHU de Reims et directeur de l’Institut d’Intelligence Artificielle en Santé Champagne Ardenne depuis 2020, sur ce sujet particulièrement d’actualité. L’occasion pour lui de nous éclairer, de balayer aussi un certain nombre d’idées reçues et de fantasmes.

Le CHU de Bordeaux aux petits soins avec ses nouveaux internes

Le 15 mai dernier, deux cent six nouveaux internes ont été accueillis au Grand Théâtre, bâtiment phare de la capitale girondine et propriété du CHU de Bordeaux. Un événement en grandes pompes voulu par Yann Bubien, peu de temps après son arrivée en tant que Directeur général.

A saint-Étienne, cette nouvelle clinique soigne les champions comme les sportifs du dimanche

Ouverte depuis novembre dernier, la Clinique Universitaire du Sport et de l’Arthrose (CUSA) accueille dix-sept praticiens travaillant de concert pour soigner les problématiques qui entourent l’appareil locomoteur. Et si son plateau technique de pointe voit défiler les sportifs de haut niveau comme les amateurs, c’est une autre population, touchée par l’arthrose et autres douleurs articulaires, qui prend massivement rendez-vous. Reportage.

Dossier : l’arthrose

L’arthrose est une maladie articulaire qui touche dix millions d’individus en France. Si 65% d’entre eux ont plus de soixante-cinq ans, il n’en reste pas moins qu’une diversité de causes implique également le développement de la maladie chez les plus jeunes.

Jérôme Pourrat : « L’aumônier est un facteur de paix dans l’hôpital. »

Sensibiliser le personnel soignant et informer les patients sur leur droit au culte à l’hôpital public, et ce quelle que soit leur religion. C’est le quotidien de Jérôme Pourrat, aumônier depuis quatre ans au CHU de Saint-Étienne. Dans le cadre de notre série vidéo Les Chuchoteurs !, l’ex photographe a accepté de revenir sur son parcours et sur ses missions.