Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Les Ordres des professions de santé appellent les patients à continuer de consulter leurs praticiens

Depuis le 30 octobre, la France est confinée à nouveau et s’apprête à vivre une période pandémique plus virulente et plus dure encore que la première. Les Ordres de professions de santé rappellent que, pendant cette période pandémique, "la continuité des soins pour tous est essentielle!"

Depuis le 30 octobre, la France est confinée à nouveau et s’apprête à vivre une période pandémique plus virulente et plus dure encore que la première. Les Ordres de professions de santé rappellent que, pendant cette période pandémique, "la continuité des soins pour tous est essentielle!"
Les Ordres des professions de santé ont tenu à apporter tout leur soutien à l’ensemble des soignants, étudiants et retraités, mobilisés sans relâche depuis le début de la crise sanitaire à l’hôpital, dans les établissements et dans leurs cabinets, dans des circonstances extrêmement difficiles. "Nous savons pouvoir compter sur leur engagement sans faille face à cette nouvelle vague, quels que soient leur statut et leur mode d’exercice. Nous saluons leur dévouement et leur abnégation", témoignent-ils.
Tirant les enseignements du premier confinement pendant lequel il a été constaté que les patients ne consultaient pratiquement plus leurs praticiens pour les autres motifs de recours aux soins, les Ordres souhaitent cette fois "impérativement éviter les retards de diagnostic et de prise en charge, les pathologies déséquilibrées, les souffrances, les risques de complications et éviter que les patients ne subissent à nouveau une perte de chance dans la prise en charge de leurs pathologies".
C’est pour cette raison que les Ordres des professions de santé se mobilisent collectivement pour garantir la continuité des soins et incitent fortement l’ensemble des patients à continuer de consulter leurs praticiens, y compris de ville, notamment dans le cadre du suivi de leurs pathologies et de leurs traitements.

Ne pas oublier la téléconsultation

Les cabinets et les officines restent ouverts et, chacun dans leur champ de compétences, assurent les soins de premier et de second recours en présentiel ou dans le cadre de la téléconsultation, du télésoin et des soins à domicile. Devant l’inquiétude légitime de certains patients fragiles (personnes âgées, patients chroniques, femmes enceintes…) à se déplacer, les professionnels de santé de ville assurent la population de la qualité de la prise en charge dans des conditions optimales de sécurité sanitaire respectant les recommandations professionnelles et les mesures de protection de leurs patients.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Violences : fin de l’omerta à l’hôpital

La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.