Publié le 27 février 2014 par Sciences et Avenir, un dossier de 100 pages répertorie près de 600 services (593 exactement) de pointe dans 40 pathologies les plus courantes cancer du sein et de la prostate, avec la pose de stents, diabète, acouphène… regroupées en 9 grandes disciplines. Pour chaque pathologie, 7 à 15 unités ont été retenues pour leur excellence. Une sélection qui fait la part belle aux CHU puisque près de 8 services sur 10 sont hospitalo-universitaires (470 sur 593).
Les CHU sont au top en rhumatologie et gastro-entérologie où ils représentent la totalité des services répertoriés par le mensuel, en endocrinologie, sur les 29 unités, 28 relèvent d’un CHU, en ORL-pneumologie 56 services HU sur 60, en neurologie 116 sur 135, en chirurgie 97 sur 119, en cardiologie 48 sur 60, en ophtalmologie 35 sur 45 et en cancérologie ils occupent la moitié des 90 services de pointe cités. (voir ci-dessous)
Disciplines Services HU Totalité des services
Rhumatologie |
30 |
30 |
100,00% |
||
Gastro-entérologie |
15 |
15 |
100,00% |
||
Endocrinologie |
28 |
29 |
96,55% |
||
ORL/Pneumologie |
56 |
60 |
93,33% |
||
Neurologie |
116 |
135 |
85,93% |
||
Chirurgie |
97 |
119 |
81,51% |
||
Cardiologie |
48 |
60 |
80,00% |
||
Ophtalmologie |
35 |
55 |
63,64% |
||
Cancérologie |
45 |
90 |
50,00% |
Au final, le lecteur dispose d’une carte des meilleures compétences parmi celles des 2 224 établissements de la métropole. "Notre objectif est d’informer sur la base d’une méthodologie originale et rigoureuse de l’existence d’établissements délivrant des soins de très grande qualité" déclare Dominique Leglu, directrice de la rédaction.
Présente à travers 26 de ses services, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille voit dans la sélection de Sciences et Avenir « une confirmation de l’excellence de la qualité des soins prodigués par ses équipes et un bel hommage au travail et à l’implication de chacun des personnels de l’institution ».
Méthodologie
Pour réaliser ce tour de France de « l’innovation et de l’excellence médicale », la rédaction a travaillé à partir de critères inédits : la qualité des médecins et chirurgiens, du plateau médico-technique et des recherches cliniques répertoriées sur PubMed *(base bibliographique qui tient compte du volume des publications et de l’impact factor des revues biomédicales nationales et internationales). "Ces articles témoignent de l’expérience acquise par les équipes, des innovations auxquelles elles participent et de leur implication dans les recommandations sanitaires nationales, européennes et internationales." Les requêtes ont porté sur des périodes récentes, inférieures à 6 ans maximum. Les résultats ont été croisés avec d’autres bases internationales dont Embase (27 millions d’articles références pour 8 000 périodiques notamment en langue française. Les rédacteurs ont ensuite vérifié l’appartenance des praticiens à une équipe afin de s’assurer qu’ils réalisent bien des soins, et ne se livrent pas exclusivement à des recherches non cliniques. "Si tous les praticiens ne publient pas, ceux qui le font dans des revues de haut niveau à comité de lecture figurent parmi l’élite" note la revue. Les journalistes ont aussi pris en compte la mortalité/morbidité des soins qui expriment l’efficacité des interventions médicales et chirurgicales.
*base développée par la Bibliothèque nationale de médecine des Etats-Unis, PubMed recense quelque 20 millions d’articles issus de 5 600 revues internationales
Marie-Georges Fayn