Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

L’hôpital Avicenne AP-HP inaugure une nouvelle unité de médecine ambulatoire

Cette structure transdisciplinaire, d’une surface de 1 600 m2, s’appuie sur l’expertise pointue et reconnue de professionnels médicaux et paramédicaux. Depuis février 2019, les activités de soins ambulatoires de sept spécialités médicales (dermatologie, endocrinologie-diabétologie-nutrition, médecine interne, neurologie, pneumologie, rhumatologie et douleur) de l’hôpital Avicenne AP-HP ont été regroupées au sein d’un même hôpital de jour mutualisé pour former la nouvelle unité de médecine ambulatoire (UMA).
Cette structure transdisciplinaire, d’une surface de 1 600 m2, s’appuie sur l’expertise pointue et reconnue de professionnels médicaux et paramédicaux. Depuis février 2019, les activités de soins ambulatoires de sept spécialités médicales (dermatologie, endocrinologie-diabétologie-nutrition, médecine interne, neurologie, pneumologie, rhumatologie et douleur) de l’hôpital Avicenne AP-HP ont été regroupées au sein d’un même hôpital de jour mutualisé pour former la nouvelle unité de médecine ambulatoire (UMA). 
Celle-ci a été inaugurée jeudi 20 juin 2019 en présence de Gérard Aoustin, adjoint au maire de Bobigny, de Pascal De Wilde, directeur des Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis, du Pr Yves Cohen, président de la commission médicale d’établissement locale et du Pr Géraldine Falgarone, responsable de l’UMA.

Conçue pour une meilleure prise en charge des maladies chroniques

Cette nouvelle unité encourage la logique actuelle de pluri-compétences des infirmières et de pratiques partagées. Plusieurs parcours de soins spécifiques dédiés au traitement du diabète, de la spondylarthrite, de la polyarthrite rhumatoïde ou de la sarcoïdose y sont proposés. L’unité de médecine ambulatoire de l’hôpital Avicenne AP-HP contribue ainsi à une meilleure prise en charge des maladies chroniques. 

Prête à accueillir 55 patients par jour

39 places ont été créées dans un environnement structuré, pour mieux répondre aux attentes des patients qui souhaitent ne rester à l’hôpital que le temps nécessaire à leur prise en charge et dans un environnement agréable. En une journée, les patients peuvent faire des examens spécifiques sur le plateau technique, bénéficier d’une consultation de spécialistes, de soins paramédicaux ou encore de séances d’éducation thérapeutique… Les parcours de soins, simplifiés, sont plus fluides et génèrent moins d’attente et d’anxiété pour les patients. A terme, l’UMA pourrait accueillir 55 patients par jour.
Les locaux sont modulables et donc adaptables aux évolutions futures de l’UMA. Ils comprennent quatorze boxes de consultations, douze chambres avec lits et méridiennes, quatre boxes de soins infirmiers, des salles d’examens spécifiques, deux postes de soins, quatre salons d’accueil entre les soins, ainsi qu’une cellule de programmation dédiée à organiser la journée du patient en fonction de son parcours de soins. Cette activité ambulatoire a pour vocation, dans un futur proche, d’interagir avec les partenaires de ville.
La création de l’UMA de l’hôpital Avicenne AP-HP conforte la dynamique de modernisation engagée par les Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis AP-HP depuis quelques années déjà, au service de la population en Seine-Saint-Denis et contribue au développement de la chirurgie ambulatoire à l’AP-HP.  

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”