Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

L’hyperactivité de l’enfant : les thérapies comportementales promues à Montpellier

L'hyperactivité chez l'enfant ou Trouble du Déficit de l’Attention ou Hyperactivité (TDAH) concerne un à deux enfants par classe. Cette instabilité est bien connue du grand public... Du moins c'est ce que l'on croit ! En réalité, de nombreuses idées erronées circulent. Pour lutter contre les stéréotypes, le CHU de Montpellier informe le public et présente l'apport des nouvelles approches non médicamenteuses.

L’hyperactivité chez l’enfant ou Trouble du Déficit de l’Attention ou Hyperactivité (TDAH) concerne un à deux enfants par classe. Cette instabilité est bien connue du grand public… Du moins c’est ce que l’on croit ! En réalité, de nombreuses idées erronées circulent. Pour lutter contre les stéréotypes, le CHU de Montpellier informe le public et présente l’apport des nouvelles approches non médicamenteuses.
Lieux communs et vérités sur la TDAH
« les enfants hyperactifs bougent tout le temps » Or, leur difficulté principale est de maintenir leur attention, et les signes d’instabilité motrice peuvent être discrets ou même absents. 
« C’est une maladie de société liée au monde moderne, à l’abus de la télévision et des jeux vidéo ». Faux, les données épidémiologiques montrent que le taux de Trouble Déficit d’Attention Hyperactivité est stable dans le temps et à travers les cultures.
« Ce sont des enfants mal élevés qui ne reçoivent aucune limite ». En réalité, les études montrent que leurs parents sont plus stricts, plus sévères et plus cadrants que la moyenne.
« Le traitement de l’hyperactivité, c’est un comprimé ». Alors qu’il existe des stratégies de soins non médicamenteuses efficaces et qui peuvent être proposées en première ligne.
« On n’est pas concerné ! » A voir…  Le TDAH touche 3 à 5% des enfants d’âge scolaire. Si ce n’est pas son enfant qui souffre de TDAH, c’est l’un de ses camarades de classe…
Cette méconnaissance n’incite pas les parents à consulter, laissant les enfants en plein désarroi.
Et quand le diagnostic vient à être posé, des traitements médicamenteux leur sont proposés. Mais d’autres solutions existent et parmi elles les thérapies comportementales. Au CHRU de Montpellier, reconnu comme l’un des centres experts, le Dr Nathalie Franc et le Pr Diane Purper‐Ouakil, coordonnatrice du réseau national TDAH développent  depuis plusieurs années des approches innovantes non médicamenteuses inspirées des programmes nord‐américains comme celui de Barkley. Des groupes de parents où 10 à 20 familles sont réunies sous l’égide du médecin. Avec le thérapeute, ils abordent les stratégies éducatives efficaces afin de mieux gérer les symptômes de leur enfant et de l’aider à acquérir une meilleure confiance en lui. Cette psychothérapie cognitivo-comportementale se déroulent sur une dizaine de séances.
Le docteur Nathalie Franc a co‐écrit un livre avec la maman de deux petits patients souffrant de TDAH pour aider les parents à mieux comprendre le trouble et à trouver des stratégies au quotidien : "Mon enfant est hyperactif (TDAH): regards croisés d’une maman et d’une pédopsychiatre" Ed De Boeck 2012 – 160 pages

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Violences : fin de l’omerta à l’hôpital

La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.