En résumé, l’article démontre que
– L’onco-virus EBV à l’origine de nombreux cancers dans le monde a un talon d’Achille : sa protéine EBNA1
– Il sommeille en nous mais nécessite cette protéine afin de pouvoir se répliquer
– Comme cette protéine EBNA1 est également très antigénique, le virus EBV a développé un mécanisme de contrôle du niveau d’EBNA1 à un niveau minimum suffisant pour se répliquer mais suffisamment bas pour échapper aux radars du système immunitaire
– Ce mécanisme permet donc la furtivité d’EBV. Nous avons voulu comprendre ce mécanisme de furtivité /d’évasion
– la nucléoline est un facteur clé pour la furtivité d’EBNA1, et donc du virus d’EBV. En agissant sur cette protéine de la cellule hôte de l’infection nous devrions donc interférer avec ce système d’évasion et ainsi dévoiler au système immunitaire les cellules tumorales des cancers liés à l’oncovirus EBV.
Les acteurs clés du projet
Une collaboration essentielle a été nouée avec Robin Fåhraeus et son équipe Inserm à l’hôpital St Louis à Paris qui ont apporté des compétences complémentaires indispensables. Cette recherche a également bénéficié du soutien de Marie-Paule Teulade-Fichou et deson équipe à l’Institut Curie d’Orsay. Le financement initial, d’amorçage a été apporté par la Ligue contre le cancer Grand Ouest. D’autres financeurs ont joué également un rôle crucial : la Région Bretagne (via l’attribution d’un fond CREATE) la Fondation ARC et L’INCa (qui vient de financer ce projet pour une durée de 4 ans).
*Le Laboratoire de génétique est unité mixte de recherche INSERM, UBO, Etablissement Français du sang et CHRU de Brest.
https://www.chu-brest.fr