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Lyon : un des plus grands sites publics de stérilisation

Avec 30 000 instruments stérilisés et reconditionnés chaque jour, la nouvelle stérilisation des Hospices Civils de Lyon - qui regroupe les 31 unités jusqu’alors en service sur les différents site - est présentée comme l’une des plus importantes et les plus modernes de France. Située dans la banlieue sud-Est de Lyon, l’usine s’étend sur 2 250m², elle emploie 103 équivalents temps plein, infirmiers de bloc opératoire préparateurs, agents polyvalents de stérilisation, agents de manutention et d’entretien.

Avec 30 000 instruments stérilisés et reconditionnés chaque jour, la nouvelle stérilisation des Hospices Civils de Lyon – qui regroupe les 31 unités jusqu’alors en service sur les différents site – est présentée comme l’une des plus importantes et les plus modernes de France. Située dans la banlieue sud-Est de Lyon, l’usine s’étend sur 2 250m², elle emploie 103 équivalents temps plein, infirmiers de bloc opératoire préparateurs, agents polyvalents de stérilisation, agents de manutention et d’entretien.

Un process qui garantit la qualité

Françoise Rochefort, pharmacien et responsable de La stérilisation centrale explique le procédé de stérilisation «A la fin de l’intervention chirurgicale, les instruments
subissent une prédésinfection dans le bloc et sont acheminés vers La stérilisation centrale par des transporteurs externes. A Saint-Priest, les instruments sont lavés, recomposés dans des boîtes et stérilisés à la vapeur d’eau (134°). Puis, ils sont retournés dans les établissements, jusqu’à un point de dépose et pris en charge par des agents logisticiens HCL jusqu’aux services clients. Les délais de retour des instruments sont fixés à 24h après enlèvement ».
La traçabilité est suivie sur un logiciel spécilialement conçu pour que chape étape du cirucuit soit validée par les personnels. L’informatique renseignera aussi sur la disponiblité du parc d’instruments et sur l’activité réalisée.

 
Focus sur La sécurité

« Pour éviter toute rupture de la production par des pannes diverses, les installations techniques et les énergies sont redondantes » insiste Peggy Bonnevialle, ingénieur à la Direction des affaires techniques (DAT).
 – Le parc d’équipements possède 11 laveurs, plutôt qu’un ou deux tunnels de lavage. Ainsi, la panne éventuelle de l’un d’eux n’impacte pas le process…
 – L’électricité est fournie par une alimentation par coupure d’artère, compte un double poste de transformation, un groupe électrogène, une prise pour un groupe électrogène mobile…
 – Le traitement de l’air est scindé en 4 zones (et 4 centrales) : la zone administrative, celle de lavage, celle de conditionnement, les zones de chargement et de déchargement des autoclaves.
 – L’eau est fournie par une double alimentation et un réseau maillé avec La sDEI (Société de distribution d’eaux intercommunales).
 – Plusieurs types d’eau sont utilisés : de l’eau brute (du robinet), de l’eau adoucie, fournie par 3 adoucisseurs (chacun fournissant 150% du besoin instantané) et de l’eau osmosée (eau d’une grande pureté) fabriquée dans 2 cuves (qui assurent chacune 130% de la consommation).
  -La production d’eau chaude, nécessaire au chauffage des locaux et au process de lavage, est assurée par la chaufferie de l’Unité Centrale Production A.limentaire située à proximité immédiate.
 – Dans le plenum (espace compris entre un plafond suspendu et la toiture) se trouvent les luminaires et les réseaux aérauliques et hydrauliques. Pas besoin d’entrer dans les locaux de process pour une réparation ou un contrôle.

Le souci d’économiser l’énergie

Sans appliquée l’intégralité des référentiels de Haute Qualité Environnementale (HQE), la structure répond cependant à un certain nombre de normes en matière d’économie d’énergie : isolation extérieure des murs, menuiseries extérieures de faible émissivité, lumière naturelle privilégiée, éclairage artificiel commandé par détecteur de présence. Enfin, les calories émises sur un des deux groupes froids sont récupérées par un « désurchauffeur » et servent à préchauffer l’eau chaude sanitaire. Toutes les pompes sont à débit variable, ce qui permet de produire de l’eau seulement en fonction des besoins.

La stérilisation centrale en chiffres

600 boîtes/jour (il existe des boites de chirurgie standard et de spécialité : chirurgie cardiovasculaire et thoracique, digestive, gynécologique et obstétrique, maxillio-faciale, ophtalmologique, orthopédique et urologique ) soit une moyenne de 30 000 instruments.
9 autoclaves,
11 laveurs
5 cabines de lavage (une innovation qui permet de laver des objets plus grands ou en plus grande quantité).
Coûts construction : 9.6 millions € (dont 7,8 pour le marché de travaux)
Coûts équipements : 3 millions €
La stérilisation centrale est ouverte du lundi au vendredi, de 6h30 à 21h30 (2 équipes) ; le samedi de 6h30 à 16h30 (une seule équipe).
La stérilisation centrale travaille 6 jours sur 7. En cas de jours fériés attenant à un week-end, elle ne sera jamais fermée 2 jours d’affilée.

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