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Maladie de Lyme : Rennes centre de référence national

Améliorer le diagnostic et les soins portés aux patients atteints de la Maladie de Lyme, habitant au Nord-Ouest de la France. Telle sera la mission du CHU de Rennes, l’un des 5 centres de référence nationaux* pour la prise en charge des maladies vectorielles à tiques.

Améliorer le diagnostic et les soins portés aux patients atteints de la Maladie de Lyme, habitant au Nord-Ouest de la France. Telle sera la mission du CHU de Rennes, l’un des 5 centres de référence nationaux* pour la prise en charge des maladies vectorielles à tiques.
Portée par le Professeur Pierre Tattevin, chef du service des maladies infectieuses, la candidature de Rennes, a bénéficié du soutien des infectiologues de 6 autres CHU Angers, Brest, Caen, Nantes, Rouen, Tours.  

Une recrudescence de la maladie de Lyme du fait du changement climatique

Les maladies vectorielles à tiques, dont la maladie de Lyme est la plus connue, se sont développées ces dernières années en lien avec l’évolution des milieux hébergeant les tiques, le changement climatique et les contacts plus fréquents de l’homme avec la nature. 67.000 personnes souffrant de la maladie de Lyme ont été diagnostiquées en 2018 en France contre 45.000 en 2017. 

Le plan national de lutte contre la maladie de Lyme

Ce programme vise à consolider et développer les connaissances et renforcer les mesures de prévention et la prise en charge des patients. En effet, du fait de son polymorphisme, cette maladie peut être difficile à diagnostiquer, entraînant parfois une prise en charge tardive, ou à l’inverse être diagnostiquée par excès, des symptômes proches pouvant être rencontrés dans de nombreuses autres maladies.
Le plan s’appuie sur trois acteurs essentiels : les médecins traitants en premier recours, les centre de compétences, recours spécialisé au niveau régional, et les centres de référence, niveau de recours interrégional. Le CHU de Rennes disposant d’une expertise pluridisciplinaire de haut niveau en la matière, a été sélectionné sur ce troisième niveau de recours.

Surveillance épidémiologique, concertation, coordination, formation, communication : l’expertise partagée 

Grâce au Centre de Référence Maladie Vectorielles à Tiques, le CHU proposera une optimisation de parcours de soins des patients les plus complexes. Une revue de concertation pluridisciplinaire (RCP) mensuelle leur sera dédiée, permettant de réunir dans l’analyse d’un même cas infectiologues, neurologues, psychiatres, rhumatologues, dermatologues, internistes, spécialistes de la douleur, microbiologistes, pédiatres… 
Le centre de référence partagera son expertise avec les centres de compétence via la diffusion de protocoles de prise en charge, la création d’outils communs.
Il contribuera à la surveillance épidémiologique, assurera le recueil de données afin de développer la recherche et l’enseignement. Il jouera également un rôle fort de coordination des acteurs de la prise en charge via l’animation de réunions scientifiques, l’organisation de temps d’échange avec les associations de patients et la rédaction d’une newsletter.
*Les cinq centres de référence nationaux sont le CHU de Clermont-Ferrand associé au CHU de St Etienne, le CHU de Marseille, le CHU de Rennes, le CHU de Strasbourg associé au CHU de Nancy, le Groupe hospitalier intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges associé au CHU de Créteil.

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