Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Maladies rares : 12 centres de référence, 60 centres de compétences à Toulouse

Trouver le bon spécialiste, telle est la principale difficulté des patients souffrant de maladies rares, trop souvent condamnés à une longue errance diagnostique. Pour pallier les difficultés d’orientation, le ministère de la santé a lancé fin 2016 une campagne de labellisation des centres maladies rares pour la période 2017-2022, dans la perspective de l’adoption prochaine du Plan National Maladies Rares 3. Toulouse a déposé 86 candidatures attestant la multiplicité des expertises médicales et son positionnement en tant qu'établissement de recours et de référence.
Trouver le bon spécialiste, telle est la principale difficulté des patients souffrant de maladies rares, trop souvent condamnés à une longue errance diagnostique. Pour pallier les difficultés d’orientation, le ministère de la santé a lancé fin 2016 une campagne de labellisation des centres maladies rares pour la période 2017-2022, dans la perspective de l’adoption prochaine du Plan National Maladies Rares 3. Toulouse a déposé 86 candidatures attestant ainsi la multiplicité des expertises médicales et son positionnement en tant qu’établissement de recours et de référence
Parmi ceux-ci, le CHU de Toulouse obtient la labellisation de 12 centres de référence maladies rares et 6 sont en attente de labellisation d’ici fin juin 2017. En parallèle 60 centres de compétences ont été reconnus. L’attention particulière portée sur la transition enfants – adultes et sur les parcours de vie constituent une des forces des centres de référence du CHU de Toulouse, soutenu dans sa démarche par de nombreuses associations de malades. 
Ces centres sont répertoriés dans l’arrêté du 9 mai 2017, publié récemment au Bulletin officiel parmi les 98 sites coordonnateurs et 212 sites constitutifs des centres de références labellisées pour une maladie rare ou un groupe de maladies rares. 
Le CHU de Toulouse est site coordonnateur pour les maladies rares suivantes 
• Centre de référence du syndrome de Prader-Willi et syndromes apparentés (Professeur
TAUBER)
• Centre d’atrophie multisystématisée (Professeur RASCOL)
• Centre de référence du kératocône (Professeur MALECAZE)
Et deux en attente de labellisation d’ici la fin juin 2017
Le CHU de Toulouse est site constitutif pour les pathologies suivantes :
• Centre de référence des maladies et syndromes cutanés complexes et rares d’origine génétique (Professeur MAZEREEUW-HAUTIER)
• Centre de référence des maladies rares du métabolisme du calcium et du phosphate (Professeur SALLES)
• Centre de référence du syndrome de Marfan et maladies apparentées (Docteur DULAC)
• Centre de référence des pathologies gynécologiques rares (Docteur PIENKOWSKI)
• Centre de référence des maladies héréditaires du métabolisme (Docteur BROUE)
• Centre de référence des maladies neuromusculaires Atlantique Occitanie Caraïbe (Docteur CINTAS)
• Centre de référence des affections rares en génétique ophtalmologique (Professeur CALVAS)
• Centre de référence des mastocytoses (Docteur LIVIDEANU)
• Centre de référence des cytopénies auto-immunes de l’adulte (Professeur ADOUE)
Et quatre en attente de labellisation d’ici la fin juin 2017
Le CHU de Toulouse est centre de compétence pour les maladies rares suivantes :
• Maladies endocriniennes de la croissance et du développement
• Malformations rares des voies urinaires
• Syndrome de Pierre Robin et troubles de succion-déglutition congénitaux Fentes et
malformations faciales
• Malformations ano-rectales et pelviennes rares
• Maladies auto-inflammatoires et de l’amylose inflammatoire
• Maladie de Fabry
• Rhumatismes inflammatoires et maladies auto-immunes systémiques rares de l’enfant
• Affections chroniques et malformatives de l’oesophage
• Maladies pulmonaire rares
• Malformations cardiaques congénitales complexes
• Neurofibromatoses
• Craniosténoses et malformations cranio-faciales
• Maladies inflammatoires rares du cerveau et de la moelle
• Cytopénies auto-immunes de l’enfant
• Déficits immunitaires héréditaires
• Atrésies des voies biliaires et cholestases génétiques
• Déficiences intellectuelles de causes rares
• Epilepsies rares
• Développement génital : du foetus à l’adulte
• Anomalies du développement et syndromes malformatif d’Ile-de-France
• Chiari-Syringomyélies-Malformations vertébrales et médullaires
• Hernie de coupole diaphragmatique
• Maladies osseuses constitutionnelles
• Syndrome néphrotique idiopathique
• Neutropénies chroniques
• Maladies vasculaires rares du cerveau et de l’oeil
• Syndrome de Gilles-de-la-Tourette
• Maladie de Wilson et autres maladies rares liées au cuivre
• Neurogénétique
• Maladie de Huntington
• Démences rares ou précoces
• Leucodystrophies et leucoencéphalopathies rares
• Hémochromatoses et autres maladies métaboliques du fer
• Maladies inflammatoires des voies biliaires et des hépatites auto-immunes
• Maladie de Rendu-Osler
• Affections sensorielles génétiques
• Surdités génétiques
• Maladies mitochondriales de l’enfant à l’adulte
• Anomalies du développement et syndromes malformatifs du Sud-Ouest Occitanie Réunion
• Narcolepsies et hypersomnies rares
• Angioedèmes à kinines
• Cardiomyopathies et des troubles du rythme cardiaque héréditaires ou rares
• Troubles du rythme cardiaque héréditaires ou rares de l’Ouest
• Pathologies rares de l’insulino-sécrétion et de l’insulino-sensibilité
• Maladies rares du pancréas
• Maladies auto-immunes systémiques rares du Nord
• Maladies auto-immunes systémiques rares de l’Est
• Maladies auto-immunes systémiques rares d’Ile-de-France
• Microangiopathies thrombotiques
• Amylose AL et autres maladies par dépôt d’immunoglobulines monoclonales
• Maladies auto-inflammatoires et de l’amylose inflammatoire
• Lupus, syndrome des anticorps antiphospholipides et autres maladies auto-immunes rares
• Maladies rares orales et dentaires
• Maladies pulmonaires rares de l’adulte
• Hypertension pulmonaire
• Dermatoses bulleuses toxiques et toxidermies graves
• Maladies bulleuses auto-immunes
• Maladies rares de la surrénale
• Maladies rares de l’hypophyse
• Histiocytoses
En savoir plus sur

Les centres des maladies rares : expertise et forte dimension recherche 
Un centre de référence pour une maladie rare regroupe des compétences pluridisciplinaires hospitalières organisées autour d’une équipe médicale hautement spécialisée ayant une expertise avérée pour ces maladies dans les domaines des soins, de la recherche et de la formation. Il intègre des savoir-faire et des compétences pluri-professionnelles dans les domaines paramédicaux et sociaux. 
Les centres de référence, sont des centres de recours et n’ont pas vocation à prendre en charge toutes les personnes atteintes de maladies rares. Leur mission de coordination comprend l’identification et l’organisation du maillage territorial avec les associations et les structures hospitalières existantes susceptibles d’assurer cette prise en charge des patients au plus proche de leur domicile. Les centres de compétences maladies rares ont vocation à assurer la prise en charge et le suivi des patients au plus proche de leur domicile. Les associations de malades sont des partenaires stratégiques pour les centres maladies rares toulousains. Elles participent pleinement à la prise en charge globale des malades et apportent leur soutien aux médecins chercheurs par leur expertise et leurs financements à des programmes de recherche.

Qu’est-ce qu’une maladie rare ?
Une maladie est dite « rare » lorsqu’elle touche moins d’une personne sur 2 000, soit pour la France moins de 30 000 personnes pour une maladie donnée. Plus de 7 000 maladies rares sont actuellement connues. Au moins trois millions de personnes sont concernées en France. 65% de ces maladies sont graves et invalidantes. Le pronostic vital est mis en jeu dans la moitié des cas. Le nombre et la rareté de ces maladies provoquent de grandes difficultés : l’errance diagnostique, des traitements souvent inexistants ou limités, des retards dans la prise en charge.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”