Le double attentat de Bruxelles a fait 31 morts et 340 blessés. Perpétrées à l'aéroport international de Zaventem et à la station de métro Maelbeek, le 22 mars 2016, entre 7h et 8h30 du matin, les attaques ont frappé le coeur de l'Europe symbole des valeurs démocratiques de liberté et d'ouverture. Les chefs d'Etat, les citoyens ont exprimé leur effroi devant la barbarie d'actes d'une violence aveugle, leur compassion et leur solidarité envers les victimes, leurs familles et la société belge, si proche. Une minute de silence a été respectée jeudi 24 mars, à 14h30, en mémoire aux 31 morts, ressortissants de 9 pays qui ont péri dans ces explosions. Un deuil national de trois jours a été décrété.
Le double attentat de Bruxelles a fait 31 morts et 340 blessés. Perpétrées à l’aéroport international de Zaventem et à la station de métro Maelbeek, le 22 mars 2016, entre 7h et 8h30 du matin, les attaques ont frappé le coeur de l’Europe symbole des valeurs démocratiques de liberté et d’ouverture. Les chefs d’Etat, les citoyens ont exprimé leur effroi devant la barbarie d’actes d’une violence aveugle, leur compassion et leur solidarité envers les victimes, leurs familles et la société belge, si proche. Une minute de silence a été respectée jeudi 24 mars, à 14h30, en mémoire aux 31 morts ressortissants, de 9 pays qui ont péri dans ces explosions. Un deuil national de trois jours a été décrété.
Le plan catastrophe activé
Les services de secours se sont très vite rendus sur place : pompiers de Zaventem et de Bruxelles, ambulanciers, secouristes de Flandre et de Wallonie. La centrale SIAMU de Bruxelles a coordonné les interventions sur le métro et la répartition des blessés a été assurée en collaboration avec le Dir-Med (responsable médical des interventions au niveau fédéral)..
Les services de secours se sont très vite rendus sur place : pompiers de Zaventem et de Bruxelles, ambulanciers, secouristes de Flandre et de Wallonie. La centrale SIAMU de Bruxelles a coordonné les interventions sur le métro et la répartition des blessés a été assurée en collaboration avec le Dir-Med (responsable médical des interventions au niveau fédéral)..
Le plan MASH de mise en alerte des services hospitaliers de la région bruxelloise a été déclenché dès 8h00.
En première ligne les hôpitaux académiques de la capitale : les Cliniques Universitaires Saint-Luc et l’Hôpital universitaire de Louvain ainsi que les centres de soins de la capitale : l’hôpital Brugmann, l’hôpital Erasme, l’hôpital militaire Reine Astrid qui a accueilli notamment les grands brûlés, l’hôpital Saint-Pierre qui a lancé un appel aux dons du sang. Les hôpitaux qui accueillaient les victimes ont été sécurisés dans l’éventualité d’une nouvelle attaque. "A Saint-Pierre seules la porte des urgences a été maintenue ouverte" explique Eric Schweitzer, infirmier-urgentiste à l’Alsace du 26 mars
Des blessés ont également été pris en charge dans les établissements d’Anvers et d’Alost et de Gand selon la liste publiée dans l’avenir du 23 mars.
"La Belgique a pu profiter du retour d’expérience des hôpitaux parisiens après les attentats multisites du 13 novembre." a confié Philippe Meert, le chef des urgences de Saint-Luc à l’Express du 23 Mars. Dans son établissement une antenne psycho-sociale est intervenue auprès des blessés afin de prévenir les effets du stress post-traumatique.
"La solidarité nordiste s’est vite mise sur pied pour aider la Belgique" a relaté 20 minutes citant la mobilisation des secours du Nord prêts à aider leurs collègues mobilisés en Belgique. Les hôpitaux et Samu du Nord de la France se sont tenus prêts à déployer un dispositif exceptionnel de moyens pré-hospitaliers et hospitaliers pour répondre à une éventuelle demande de la Belgique.
Dès le lendemain, les médecins livrent une description glaçante des polytraumatismes traités : blessures de guerre, membres arrachés, lésions graves sur la cuisse et les mollets dues à des objets métalliques, brûlures… Des clous ont été ajoutés aux bombes et aux ceintures explosives pour faire plus de dégâts. Les chirurgiens font aussi état de blessures par balle, liées à des tirs.
Des initiatives citoyennes à l’invitation des réseaux sociaux
Place de la Bourse à Bruxelles, des centaines de personnes se sont à nouveau rassemblées vendredi 25 mars à 19h00 pour rendre hommage aux victimes des attentats. Parmi elles plus de 200 secouristes. «On a travaillé tous ensemble main dans la main mardi et on est à nouveau là aujourd’hui main dans la main pour rendre hommage aux victimes et exprimer à leurs proches et à tous ceux qui souffrent encore qu’on est toujours avec eux» a témoigné Guy Guns, volontaire à la Croix-Rouge, membre des premières équipes à la station Maelbeek interrogé par le Soir.
Un bilan révisé
28 des 31 personnes tuées dans les attentats ont été formellement identifiées, selon un nouveau bilan diffusé le 27 mars par le Centre de crise belge. Dans un dépêche Reuters précise que 16 des victimes identifiées sont de nationalité belge et 12 de huit autres nationalités : allemande, américaine, britannique, chinoise, française, italienne, néerlandaise et suédoise.
Place de la Bourse à Bruxelles, des centaines de personnes se sont à nouveau rassemblées vendredi 25 mars à 19h00 pour rendre hommage aux victimes des attentats. Parmi elles plus de 200 secouristes. «On a travaillé tous ensemble main dans la main mardi et on est à nouveau là aujourd’hui main dans la main pour rendre hommage aux victimes et exprimer à leurs proches et à tous ceux qui souffrent encore qu’on est toujours avec eux» a témoigné Guy Guns, volontaire à la Croix-Rouge, membre des premières équipes à la station Maelbeek interrogé par le Soir.
Un bilan révisé
28 des 31 personnes tuées dans les attentats ont été formellement identifiées, selon un nouveau bilan diffusé le 27 mars par le Centre de crise belge. Dans un dépêche Reuters précise que 16 des victimes identifiées sont de nationalité belge et 12 de huit autres nationalités : allemande, américaine, britannique, chinoise, française, italienne, néerlandaise et suédoise.
Concernant les blessés, les autorités belges ont d’abord avancé le nombre de 270 puis de 340 dont 101 étaient toujours hospitalisés le 26 mars.
Marie-Georges Fayn
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