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Montmorillon : le centre hospitalier devient un pôle du CHU de Poitiers

Fusion actée. Depuis le 1er janvier 2016, le pôle de Montmorillon du CHU de Poitiers remplace le centre hospitalier de Montmorillon. Désormais l’avenir de l’offre de soins publique montmorillonnaise se dessine au travers du projet d’établissement du CHU. Avec le soutien de Poitiers, l’activité traditionnelle est étoffée, les délais de rendez-vous en imagerie sont réduits de plus de moitié et de nouvelles consultations sont proposées aux habitants. La fusion Poitiers-Montmorillon représente un gage de qualité, de diversité et de pérennité. Située à une cinquantaine km à l’Est de Poitiers, le pôle de Montmorillon compte 272 lits et places (94 lits de court séjour et 178 lits de long séjour) et emploie 430 professionnels.
Fusion actée. Depuis le 1er janvier 2016, le pôle de Montmorillon du CHU de Poitiers remplace le centre hospitalier de Montmorillon. Désormais l’avenir de l’offre de soins publique montmorillonnaise se dessine au travers du projet d’établissement du CHU. Avec le soutien de Poitiers, l’activité traditionnelle est étoffée, les délais de rendez-vous en imagerie sont réduits de plus de moitié et de nouvelles consultations sont proposées aux habitants. La fusion Poitiers-Montmorillon représente un gage de qualité, de diversité et de pérennité.  Située à une cinquantaine km à l’Est de Poitiers, le pôle de Montmorillon compte 272 lits et places (94 lits de court séjour et 178 lits de long séjour) et emploie 430 professionnels.

Chirurgie ambulatoire, hospitalisation à domicile, hôpital de jour en cancérologie, centre périnatal de proximité… "Le CHU de Poitiers a apporté une nouvelle ambition et un avenir à un territoire de santé en difficulté. Ses contributions inscrivent les interventions des spécialistes dans une logique de soins gradués, adaptés aux besoins de la population." a déclaré Jean-Pierre Dewitte, directeur général du CHU de Poitiers. Grâce à l’appui des chefs de pôles du CHU et à la motivation de jeunes médecins, le pôle de Montmorillon prend en charge de plus en plus de pathologies. La chirurgie viscérale et la chirurgie orthopédique, qui restent les points forts du pôle, ont été renforcées. Tout comme la chirurgie gynécologique et l’urologie, qui proposent de nouveaux examens et interventions (coloscopie, biopsie, conisation, cystoscopie, hydrocèle, phimosis…).
Le centre périnatal de proximité a également élargi ses prérogatives : consultations d’obstétrique et de gynécologie, échographies, massages pour les nouveau-nés, orthogénie et centre d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles.

De nouvelles consultations
L’accent est mis sur l’élargissement des protocoles de chimiothérapie pour les cancers digestifs, du sein, et plus récemment des ovaires et de la prostate, sur la base des trois jours déjà consacrés à cette activité à l’hôpital de jour.
L’offre de cardiologie est également étendue, avec la présence de deux cardiologues (les docteurs Benjamin Strodeur et Mathieu Lesbordes) quatre jours par semaine. Au niveau de l’exploration fonctionnelle, le Dr Julien Duthil constate une augmentation de l’activité de pneumologie (endoscopie et d’oncologie, activités portant sur le sommeil…), tout comme le Dr Ahmed Hajjar pour l’endoscopie digestive, que ce soit au niveau du nombre ou du type d’actes réalisés. 
Une consultation de neurologie a vu le jour en novembre dernier avec le Dr Adrien Julian. Des consultations de prise en charge de la douleur (Dr Julien Brussaux) et de diabétologie et d’endocrinologie (Dr Aurélie Miot) ont également été créées.
L’imagerie sort aussi renforcée de la fusion grâce à trois radiologues et à l’achat d’un nouvel échographe, même si dans cette discipline la vigilance sur les effectifs reste de mise.
« La fusion a été un grand bouleversement mais l’offre de soins s’est élargie, affirme le trio de pôle de Montmorillon composé du Dr Anne Keller, chef de pôle, de Cécile Beneux, directrice référente, et Florence Loger, cadre supérieure de santé. On sent une dynamique dans la coopération entre le site du CHU et celui de Montmorillon, ainsi qu’une dynamique sur le plan architectural. »

Cette nouvelle offre a été présentée en début 2016 aux maires de la communauté de communes de Montmorillon, aux professionnels libéraux du Montmorillonnais (médecins, infirmières, kinés…), aux représentants de l’hôpital du Blanc (Indre), du centre hospitalier Henri Laborit et des réseaux de santé. Les 120 personnes présentes ont découvert une vidéo réalisée pour l’occasion. Yves Bouloux, le maire de Montmorillon, a souligné « la fusion était un élément fort de la construction du Montmorillonnais ». 
Une plaquette précisant toute l’offre de soins est en cours de diffusion auprès des libéraux.

L’ophtalmologie veut recruter
Comme dans beaucoup de territoires en France, l’ophtalmologie connait une situation plus compliquée. Pour le moment, le Dr Sahbi Rouissi, qui vient du CHU, assure les consultations et interventions chirurgicales avec un autre ophtalmologiste libéral mais ce dernier va partir à la retraite en cours d’année. Pour ne pas pénaliser la population, le pôle de Montmorillon souhaite continuer à disposer d’un temps d’ophtalmologiste, mais aussi d’un temps d’orthoptiste, qui pourra réaliser le bilan des capacités visuelles, la rééducation de l’œil, en lien étroit avec les ophtalmologistes du CHU. Le pôle medipool et le service d’ophtalmologie du CHU sont parties prenantes dans la démarche. Un recrutement est en cours.
Et des investissements pour l’avenir
Un programme architectural ambitieux conforte l’avenir du pôle avec la construction d’un nouveau bâtiment qui regroupera l’ensemble du court séjour de l’établissement ainsi que trois salles de bloc opératoire. Quatre équipes d’architectes ont été retenues et doivent présenter leur projet avant le 15 avril. La sélection se déroulera début juin.
D’après les articles publiés sur la lettre d’information du CHU de Poitiers N° 208 –  25 mars 2016

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