Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Mycoses de l’été, les préconisations du CHU

« Les mycoses superficielles sont toujours déplaisantes, même si elles sont banales », indiquent les parasitologues-mycologues du CHU de Nice. Le pityriasis versicolor et les mycoses des pieds sont des conséquences fréquentes de la chaleur.

« Les mycoses superficielles sont toujours déplaisantes, même si elles sont banales », indiquent les parasitologues-mycologues du CHU de Nice. Le pityriasis versicolor et les mycoses des pieds sont des conséquences fréquentes de la chaleur.
Les recommandations du laboratoire de Parasitologie-Mycologie du CHU

Il est préférable de prendre certaines précautions, prévient le Dr Martine Gari-Toussaint, biologiste responsable de la mycologie au laboratoire de Parasitologie- mycologie :  
Un prélèvement mycologique fait dans une structure spécialisée permettra de définir un traitement adapté à chaque cas. Ces traitements locaux sont habituellement efficaces.
Le CHU a effectué en 2011 quelque 900 prélèvements en vue de diagnostic de mycoses 
Le  Pityriasis versicolor  est une mycose provoquée par le développement sur la couche cornée de la peau d’un champignon lipophile. Il touche principalement les sujets jeunes et se manifeste dès les premières expositions au soleil, par l’apparition de taches claires sur peau mate ou brunes sur peau claire. De taille variable, souvent arrondies, parfois en " carte de géographie", elles sont localisées plutôt sur le dos ou sur la poitrine, l’abdomen, le cou, et les bras.
La chaleur et l’humidité favorisent l’apparition de cette mycose banale, non contagieuse, mais disgracieuse.
Le diagnostic est essentiellement clinique et le traitement fait appel à des antifongiques locaux. Après traitement les zones dépigmentées pourront bronzer à nouveau au bout de quelques semaines.
La  récidive étant fréquente,  un traitement préventif est recommandé 4 fois/an, au début de l’été, puis en début d’automne, d’hiver et de printemps.
Les mycoses des pieds touchent tous les âges de la population. Elles sont localisées le plus souvent aux 3e et 4e espaces inter orteils et sont communément appelées "pied d’athlète". Elles sont bilatérales et sont provoquées par un champignon qui se nourrit de la kératine de la peau.  Elles sont caractérisées par une desquamation, accompagnée parfois d’une fissuration ou d’une hyperkératose blanchâtre et d’une odeur nauséabonde.
La chaleur et la macération dans les chaussures sont des facteurs favorisants. La transmission d’une personne est possible.
Bien sécher la peau après une douche, un bain… ; Ne pas prêter sa serviette de bain ni ses chaussures ; Eviter de se traiter sans connaître la cause.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Première greffe française de larynx : récit d’une performance lyonnaise

Pour la première fois en France, un larynx a été greffé sur une femme les 2 et 3 septembre dernier. Deux mois et demi après cette opération spectaculaire qui a mobilisé douze chirurgiens issus des Hospices Civils de Lyon et autres CHU français durant vingt-sept heures, le CHU lyonnais communique sur le sujet. Quant à la patiente âgée de 49 ans, elle pourrait retrouver durablement l’usage de la parole vingt ans après l’avoir perdue.

Etudes de Médecine : Romuald Blancard ou l’un des visages de l’ouverture du 2e cycle à la Réunion

Depuis septembre, il fait partie de la première promotion d’étudiants en médecine de quatrième année de La Réunion. Pour Réseau CHU, Romuald Blancard a accepté de nous parler de l’ouverture du deuxième cycle des études médicales sur son île, mais pas seulement. Son parcours atypique, son stage en psychiatrie, ses rêves jamais trop grands etc. ont été abordés dans les locaux du nouveau campus bioclimatique de Sainte-Terre. Sans langue de bois.

Le CHU de La Réunion a pris la vague rose

La seizième édition de la Run Odysséa Réunion s’est tenue les 4 et 5 novembre sur le site de l’Étang-salé, dans l’ouest de la Réunion, et ce malgré une météo capricieuse qui a bien failli compromettre l’opération. 275 000 euros ont été récoltés. Un succès auquel est associé le CHU de la Réunion, partenaire pour la première fois cette année, et dont le baptême de l’eau a été placé sous le signe de la prévention. Reportage.