Nîmes : bientôt un Institut de Formation aux Métiers de la santé

A Nîmes, les futures infirmières, puéricultrices, auxiliaires de puériculture, et aides-soignants, et les professionnels en formation continue, soit chaque année 520, vont bientôt se retrouver dans un institut flambant neuf. Sa première posée a été posée le 15 octobre 2019, l’occasion pour le CHU d’inscrire ce nouvel institut dans le futur campus hospitalo-universitaire, à proximité des services de soins et de la faculté de médecine Montpellier-Nîmes. Ce nouveau site de 4 615 m2 ouvrira ses portes au 1er semestre 2021, un investissement de 10,75 M€ ! voûte
A Nîmes, les futures infirmières, puéricultrices, auxiliaires de puériculture, et aides-soignants, et les professionnels en formation continue, soit chaque année 520, vont bientôt se retrouver dans un institut flambant neuf. Sa première posée a été posée le 15 octobre 2019, l’occasion pour le CHU d’inscrire ce nouvel institut dans le futur campus hospitalo-universitaire, à proximité des services de soins et de la faculté de médecine Montpellier-Nîmes. Ce nouveau site de 4 615 m2 ouvrira ses portes au 1er semestre 2021, un investissement de 10,75 M€ !
Issu du regroupement de quatre filières des métiers du soin jusqu’alors dispersées sur trois instituts et écoles, le nouvel institut va favoriser les échanges entre les étudiants paramédicaux avec les étudiants en médecine, notamment avec le déploiement d’apprentissages communs comme le service sanitaire associant étudiants en médecine et étudiants infirmiers de même que les exercices de simulation.
Ce nouvel institut est doté des équipements technologiques de haut niveau :
– une « chambre patient » de simulation,
– des cours en visioconférence,
– un accès facilité aux NTIC pour les étudiants,
– un nouvel amphithéâtre divisible en 2 parties, et pouvant accueillir jusqu’à 400 personnes,
– des espaces adaptés (salles de cours etc…), en nombre autant qu’en qualité pour les étudiants,
– un centre de documentation et d’information
L’institut représente aussi la clé de voûte d’une politique de formation harmonisée à l’échelle du Groupement Hospitalier de Territoire Cévennes Gard Camargue et de L’IFMS ALÈS – BAGNOLS avec le développement de compétences spécifiques au sein du GHT, de domaines de mutualisation et d’une culture de l’évaluation partagée. Son projet pédagogique veillera à transmettre non seulement les savoirs et les compétences mais aussi les valeurs soignantes, à savoir, le respect de la personne, la sollicitude, la tolérance, l’honnêteté, l’équité et la responsabilité.
Un financement largement soutenu par les collectivités territoriales
– Mairie : vente du terrain
– Agglomération : 1 Million d’€
– Région : 4 Millions d’€
– Département : 350 000€
– Europe via le FEDER : 1 Million d’€
– Autofinancement : 2,5 Millions d’€ + 1,9 Million € issus de la vente du terrain de l’IFSI

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

AVC : COURSE CONTRE LA MONTRE AU CHU DE MONTPELLIER

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Hépatite C : à Strasbourg, Frédéric Chaffraix dirige le service qui l’a soigné

C’est tout près de l’hôpital Civil (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) que nous avons croisé la route de Frédéric Chaffraix, Responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace (SELHVA). Ce service, l’homme de 42 ans le connaît bien. Car avant d’en prendre la tête – lui qui n’est pas médecin -, Frédéric l’a côtoyé en tant que patient, après avoir vécu vingt-trois ans, et sans le savoir, avec le virus de l’hépatite C. Rencontre.

Dossier : la maladie de Lyme

Dans ce dossier, nous abordons la piqure de tique et la transmission de la bactérie Borrelia, à l’origine de la très médiatisée maladie de Lyme. L’occasion, sur la base de travaux et d’études scientifiques, de démêler le vrai du faux à l’heure où les controverses et fausses informations pullulent sur internet.